L’ÉPARGNE COLLECTIVE, UN OVNI ?
Dans le sens le plus strict du terme, l’épargne collective comprend tous les dispositifs d’épargne proposés au sein des entreprises. Sont donc rassemblés sous cette bannière l’épargne salariale et les contrats de retraite supplémentaires souscrits par les entreprises. Il pourrait y être ajouté le Compte Épargne Temps voire les Indemnités de Fin de Carrière.
En retenant le caractère professionnel, les Contrats Madelin souscrits par les travailleurs non-salariés auprès d’associations peuvent être intégrés à l’épargne collective.
Le Fonds de Réserve des Retraites géré par la Caisse des Dépôts et Consignations peut également être considéré comme un fonds collectif. Il est alimenté par des prélèvements payés par les Français et il sert depuis 2011 à rembourser la dette sociale.
De manière un peu plus extensive, pourraient être ajoutés les PERP qui sont, certes, des produits d’épargne individuelle mais qui sont souscrits dans le cadre de contrats de groupe via des associations dédiées.
Enfin, dans une définition beaucoup plus large, les Organismes de Placement Collectif pourraient être intégrés. L’argent collecté auprès des épargnants est géré collectivement à travers des fonds qui permettent d’accéder à un très grand nombre de supports et une gestion active. Si les Français sont de moins en moins des actionnaires en direct, ils le sont, de plus en plus, de manière indirecte. La capitalisation des SICAV et des FCP atteint 3 600 milliards d’euros. Les épargnants détiennent des OPC dans le cadre de leurs comptes titres mais cela est de plus en plus rare ; ils sont avant tout logés au sein des PEA et des contrats d’assurance-vie multi-supports (unités de compte).
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