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Le retour en force de l’assurance vie en 2024 !

Epargne 22 juillet 2024


L’un des points notables de cette édition 2024 est, sans nul doute, le retour en force de l’assurance vie après plusieurs années dominées par l’immobilier locatif et, plus récemment, par le Livret A. Ce qui était en lien avec la hausse de sa rémunération. L’assurance vie est redevenue, pour la première fois depuis 2016, le placement préféré des Français, avec 61 % des répondants la jugeant intéressante, dépassant d’un rien le Livret A, qui se maintient cependant à un niveau élevé, à 60 %.

L’autre point marquant est la véritable percée du Plan d’épargne retraite (PER). Mesuré pour la première fois cette année, le PER se hisse à la 3e place des placements jugés intéressants, emportant l’adhésion de 57 % des sondés.

Les actions, malgré le haut niveau qu’elles ont atteint sur les marchés cotés, sont en retrait. Enfin, les cryptomonnaies comme le bitcoin restent moins populaires, mais gagnent du terrain parmi les jeunes et les ménages à hauts revenus.

L’intérêt envers les produits d’épargne varie significativement selon les tranches d’âge. Les plus de 65 ans favorisent nettement l’assurance vie (70 %), qu’ils voient comme un moyen de se constituer une épargne précaution pour la grande vieillesse et de transmission de leur patrimoine. Les jeunes de 18 à 24 ans montrent à la fois leur fort attachement au Livret A (70 %) qui reste plus populaire chez eux que dans les autres tranches d’âge. Ils montrent aussi une appétence pour les placements susceptibles d’offrir des gains rapides et élevés, telles les actions (58 %) et les cryptomonnaies (35 % contre seulement 21 % parmi l’ensemble des sondés). Les tranches d’âge intermédiaires, comme les 35-49 ans, privilégient l’immobilier locatif, recherchant une diversification plus grande dans leurs placements. Ces différences reflètent des approches variées face à la sécurité financière et aux attentes de rentabilité.

Les Français dans leur majorité ne sont pas convaincus que la réforme des retraites adoptée en 2023 permettra de maintenir leur niveau de vie une fois passés à la retraite. Seulement 34 % d’entre eux pensent qu’ils vivront convenablement avec leur pension, un chiffre remarquablement stable depuis trois ans. Cette inquiétude est plus aiguë chez les plus de 50 ans et chez les femmes, qui sont moins confiantes que les hommes, en lien avec les écarts de salaires et de parcours lors de leur vie professionnelle. Elle est beaucoup moins mise en avant par les retraités eux-mêmes qui, sans doute, adaptent leur mode de vie à leur nouvelle situation financière. Ainsi 47 % d’entre eux déclarant vivre correctement avec leur pension (6 points de moins cependant qu’en 2023). Cette dégradation n’est pas sans lien, peut-on penser, avec la vague inflationniste que la France a connue en 2022 et 2023.

Cette inquiétude s’est accompagnée d’une nette remontée du pourcentage de non-retraités plaçant de l’argent dans des produits d’épargne pour leur retraite, après une baisse en 2023. 58 % des non retraités déclarent le faire en 2024 contre 51 % un an plus tôt. La hausse concerne en particulier les classes moyennes. Parmi celles-ci, la proportion de personnes à revenus moyens supérieurs épargnant « quand c’est possible » a augmenté de 10 points, tandis que celle des personnes à revenus moyens inférieurs épargnant « régulièrement » a progressé de 9 points.

Pour maintenir leur niveau de vie à la retraite, les non-retraités comptent autant sur les placements financiers (33 %) que sur leur pension de retraite (32 %). Toutefois, l’âge compte beaucoup, dans ces réponses : les moins de 35 ans croient volontiers dans les placements financiers, tandis que les plus de 50 ans comptent davantage sur les pensions de retraite.

Parmi les placements financiers, le PER apparaît comme une solution privilégiée, offrant à la fois un complément de revenu régulier et des avantages fiscaux pour l’achat de la résidence principale. Les personnes ayant souscrit un PER le considèrent comme un point majeur pour maintenir leur niveau de vie à la retraite.

L’enquête met en lumière des préoccupations importantes concernant la dépendance. Pour commencer, la notion de « bien vieillir » renvoie d’abord à l’évidence au fait d’être « en bonne santé » (72 % des réponses). Il n’en demeure pas moins qu’une majorité des Français (65 %) se dit inquiète à l’idée d’être un jour en situation de dépendance. Cependant, en termes de préparation, seulement 28 % des personnes interrogées déclarent avoir prévu financièrement cette éventualité, souvent par le biais d’une assurance dépendance ou en épargnant spécifiquement pour cela. De fait, à la question de savoir qui doit assumer financièrement la dépendance, le recours à la Sécurité Sociale est la réponse dominante, au premier chef chez ceux qui craignent d’y être confrontés.

Face à la dépendance, les attentes sont clairement orientées vers un maintien à domicile le plus longtemps possible, entouré de ses proches. Seuls 5 % des sondés envisagent d’aller en maison de retraite. À noter, cependant, que parmi les sondés déclarant être en situation de dépendance, ce taux monte à 13 %. Les personnes dépendantes sont également plus nombreuses (16 %) à évoquer les « maisons senior » c’est-à-dire des logements adaptés offrant la possibilité de disposer de services et de soins.

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