LE RETOUR DU VIAGER !
Par Sarah Le Gouez, Secrétaire générale du Cercle de l’Epargne
Quand vous pensez viager vous pensez sûrement au film de Pierre Tchernia avec Michel Serrault ou encore à Jeanne Calment, décédée à l’âge de 122 ans qui avait, en 1965, à l’âge de 90 ans et sans héritier, vendu son appartement en viager à son notaire, un dénommé André-François Raffray. Il avait alors 47 ans. Ce dernier lui a versé jusqu’à sa mort – intervenue en 1995, à 77 ans – une rente mensuelle de 2 500 francs. Sa femme a continué à la payer, jusqu’à la mort de Jeanne Calment intervenue le 4 août 1997. Les époux Raffray ont été contraints de verser plus de deux fois le prix de l’appartement de Jeanne Calment. Au-delà de ce cas atypique, depuis quelques années, après avoir été fortement décrié, le viager retrouve quelques lustres avec l’augmentation des prix de l’immobilier et avec la nécessité pour les retraités à faire face à des dépenses importantes surtout en cas de dépendance.
La formule du viager évolue avec le développement de fonds d’investissement permettant de réduire les aléas démographiques (cas Calment par exemple). Le viager représentait en 2010 près de 1 % de l’ensemble des transactions immobilières et qu’entre 2006 et 2010, le nombre de ventes en viager est passé de 2350 à près de 8000.
Plusieurs catégories de viagers doivent être distinguées :
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