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Début 2015, 85,6 % des ménages métropolitains français possèdent, selon l’INSEE, un livret défiscalisé (livret A, LDD…. En 10 ans, la part de ménages détenant un livret défiscalisé a augmenté de 3 points, avec notamment la forte croissance du taux de détention de livrets A ou Bleu (75,8 % en 2015 contre 57,0 % en 2004). Cette progression est imputable à la banalisation de la distribution du Livret A qui était auparavant distribué au sein des Postes et des Caisses d’Epargne. Par ailleurs, le Livret A a connu un regain avec la crise financière et l’augmentation de son plafond.
La détention de livrets soumis à l’impôt (livret B, livret Orange…) est stable depuis 17 ans : environ 6 % des ménages en possèdent au moins un.
Début 2015, le taux de détention des produits d’épargne logement reste comparable à celui de 2010, après un fort repli entre 2004 et 2010 (– 10 points), recul qui est intervenu notamment en raison de la réforme du PEL. Ils sont détenus par près d’un ménage sur trois. Entre 2010 et 2015, la détention de comptes d’épargne logement (CEL) stagne quand que celle de plans d’épargne logement (PEL), dont la rémunération est supérieure au livret A, repart à la hausse (+ 3 points entre 2010 et 2015, après – 11 points). Au total, un ménage sur quatre détient un PEL début 2015.
En 2004, un quart des ménages en métropole détenaient des valeurs mobilières ; ils ne sont plus qu’un sur six début 2015 (16,5 %). Ce repli a été plus important entre 2004 et 2010, mais il s’est poursuivi de 2010 à 2015 (– 5 points, puis – 3 points). À partir de 2008, les crises financière et économique ont probablement conduit les ménages à délaisser les valeurs risquées.
En raison de la chute des cours actions et du renforcement de la fiscalité, la détention de comptes-titres ordinaires continue de diminuer : moins de 10 % des ménages en possèdent contre plus de 11 % en 2010.
Le PEA ne profite pas du recul des comptes titres et cela malgré les avantages fiscaux dont il est doté.
36,5 % des ménages métropolitains possèdent au moins un contrat d’assurance-vie. Sa progression est moins marquée qu’entre 2004 et 2010 (+ 8,5 points), mais elle reste significative (+ 1,8 point entre 2010 et 2015). Deux tiers des assurances-vie sont ainsi des contrats dits « mono-support », ne permettant l’investissement que sur des fonds euros garantis.
L’épargne retraite est détenue par 16,4 % des ménages métropolitains début 2015. Les détenteurs se répartissent presque également entre trois types de produits : l’épargne retraite complémentaire volontaire et la surcomplémentaire, proposées par l’employeur, ainsi que le plan d’épargne retraite populaire (PERP), produit financier accessible aux particuliers dans les établissements bancaires. Le quatrième type de produit, le plan d’épargne populaire (PEP), disparaît progressivement depuis la fin de sa commercialisation en 2003.
L’immobilier garde néanmoins une place importante dans le patrimoine des ménages : 62,7 % des ménages métropolitains possèdent un patrimoine immobilier début 2015, que ce soit leur résidence principale ou un autre logement. Ainsi, 58,9 % des ménages métropolitains sont propriétaires de leur résidence principale ou accédants (+ 1 point par rapport à 2010). Par ailleurs, 18,0 % des ménages métropolitains possèdent un autre logement (résidence secondaire, logement vacant, loué ou mis à disposition gratuitement), taux relativement constant depuis la fin des années 1990.
Lire le document de l’INSEE sur les revenus et le patrimoine
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