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Résultats 5 février 2021 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2020 | |
CAC 40 | 5 659,26 | +4,82 % | 5 551,41 |
Dow Jones | 31 148,24 | +3,89 % | 30 409,56 |
Nasdaq | 13 856,30 | +6,01 % | 12 870,00 |
Dax Xetra Allemand | 14 056,72 | -3,18 % | 13 718,78 |
Footsie | 6 489,33 | +1,28 % | 6 460,52 |
Euro Stoxx 50 | 3 655,77 | +5,01 % | 3 552,64 |
Nikkei 225 | 28 779,19 | +4,03 % | 27 444,17 |
Shanghai Composite | 3 483,07 | -3,43 % | 3 473,07 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,229 % | +0,035 pt | -0,304 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,450 % | +0,068 pt | -0,550% |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 1,145 % | +0,069 pt | 0,926 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,2035 | -0,81 % | 1,2232 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 813,530 | -1,88 % | 1 898,620 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 59,300 | +7,85 % | 51,290 |
Après un mois de janvier chafouin, le début du mois de février commence sur les chapeaux de roues pour les marchés « actions ». En cinq jours, le CAC a gagné près de 5 %, signant sa meilleure performance hebdomadaire depuis la mi-novembre. Les cours ont été dopés par les résultats satisfaisants compte tenu de la situation économique de BNP Paribas, de Sanofi ou de Vinci. L’Eurostoxx progresse de son côté de plus de 5 % et le Nasdaq de plus de 6 %.
Les marchés ont continué d’être agités par les opérations liées à l’affaire GameStop. Les investisseurs se sont également réjouis des autorisations données à de nouveaux vaccins et de la levée progressive des restrictions sanitaires dans certains pays. La volonté du gouvernement français de ne pas confiner a été également bien reçu.
Aux Etats-Unis, les résultats de l’emploi en janvier ont déçu mais marquent malgré tout un changement de cap. Après 227 000 destructions d’emploi en décembre, l’économie américaine en a créé 49 000 en février. Le consensus espérait mieux avec 100 000. L’industrie manufacturière a détruit 10 000 postes en janvier quand il était attendu 30 000 créations. Le taux de chômage est néanmoins ressorti en forte baisse à 6,3%, en baisse de 0,4 point en un mois. Le taux de participation à l’emploi de janvier s’élevait à 61,4 %. Le salaire horaire moyen n’a progressé que de 0,2 %. La hausse est de 5,4 % sur un an.
Le baril de pétrole de Brent a flirté avec la barre des 60 dollars, retrouvant son plus haut niveau depuis un an. Il a gagné plus de 7 % en une semaine et 14 % en un mois. Son cours a été multiplié par trois par rapport à leur point bas du mois d’avril 2020, en pleine crise sanitaire. Le redémarrage de l’économie mondiale et l’accord de régulation l’Opep+ qui rassemble les Etats membres de l’Opep et la Russie ainsi que ses alliés ont permis de résorber en partie les stocks. Dans un communiqué publié après la e-réunion de l’organisation, le mardi 2 février dernier, l’Arabie saoudite et Moscou « ont souligné l’importance d’accélérer le rééquilibrage du marché sans délai ». Cela signifie que le dispositif de régulation sera maintenu dans les prochains mois. La production cumulée de l’alliance est aujourd’hui inférieure d’un peu plus de 7 millions de barils par jour par rapport à avant la crise, quand le monde en consommait environ 100 millions en une journée. La réduction était de 9,7 millions de barils par jour en mai avant d’être ramenée à 7,7 millions en août. En janvier, elle devait être réduite à 5,8 millions de barils par jour, mais, entre-temps, un nouvel accord a été trouvé et l’Arabie saoudite a choisi, individuellement, de faire un effort supplémentaire en février et mars en réduisant sa production d’encore 1 million par rapport à son quota de 9,1 millions. Les réserves de pétrole baissent aux Etats-Unis et sont au plus bas en Chine depuis un an.
La hausse continue des prix du pétrole depuis quatre mois commence à se faire ressentir sur l’évolution des prix. Dans la zone euro, le taux de croissance des prix en rythme annuel est redevenu positif en janvier, à +0,9% (+0,2% sur un mois), après cinq mois négatifs. Cette remontée de l’inflation n’est pas exclusivement imputable au prix du pétrole. L’inflation sous-jacente ou de base (hors énergie, produits alimentaires non transformés, tabac et alcool), s’élève désormais à 1,4 % sur un an quand elle ne dépassait pas 0,2 % depuis trois mois Plusieurs experts estiment néanmoins que l’augmentation de l’énergie et des matières premières devrait avoir comme conséquence d’élever l’inflation au sein de la zone euro à 2 %, le taux cible de la BCE.
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