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L’annonce de l’invasion de l’Ukraine a créé une onde de choc sur les marchés financiers, ceux de l’énergie ou bien encore des céréales. La violence de l’attaque rompant avec des semaines de négociation et d’attentisme a surpris et a provoqué un recul important des indices. Mais, dès vendredi, un mouvement correcteur est intervenu. Le CAC 40 néanmoins reculé de 2,56 % sur la semaine et le Daxx allemand de 3,16 % Au vu des premières annonces, certains investisseurs estiment que les sanctions occidentales contre la Russie n’auront qu’un impact limité sur l’économie mondiale. Les Etats-Unis moins exposés que l’Europe, en particulier en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique, ont mieux résisté. Le Dow Jones n’a perdu sur la semaine de 0,06 % après une hausse de 2,51 % vendredi. Malgré l’affaire ukrainienne, le Nasdaq a gagné plus de 1 % sur cinq jours.
Avec le retour du baril de pétrole en dessous des 100 dollars et le repli des prix du gaz, dès vendredi, il semblerait que les traders anticipent des perturbations limitées sur les exportations russes, que ce soit sous l’effet direct de l’invasion ou du fait des sanctions imposées. Les mesures annoncées par les Etats-Unis et l’Union européenne ne sont en effet pas aussi fortes que redouté. Les Occidentaux ont ciblé plus durement les banques et les entreprises publiques, sans pour autant aller jusqu’à exclure la Russie du système international de transmission sécurisé des données bancaires (SWIFT) même si la France l’a proposé. SWIFT pour Society Worldwide Interbank Financial Telecommunication permet aux établissements financiers d’échanger en toute sécurité des données concernant des opérations interbancaires. Ces communications sont notamment indispensables pour le paiement des importations. Deux pays sont actuellement exclus du réseau, la Corée du Nord et l’Iran. Si la Russie était mis sur la liste des bannis, les ventes de gaz et de pétrole seraient plus complexes. La Russie qui développe son propre réseau de sécurisation de données bancaires devrait passer par des établissement qui y adhérent, par exemple des banques indiennes qui sont elles-mêmes reliées à SWIFT. Au sein de l’Union européenne, plusieurs pays sont opposés à l’exclusion de la Russie, en particulier ceux qui dépendent majoritairement de l’énergie russe. Washington n’a pas non plus souhaité viser directement les exportations de gaz et de pétrole russes. Le risque serait le développement d’un réseau parallèle réunissant la Russie, l’Inde et la Chine ainsi que de nombreux pays émergents qui par ailleurs sont favorables pour une dédollarisation des échanges.
Le tableau des marchés de la semaine
Résultats 25 février 2022 | Évolution sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2021 | |
CAC 40 | 6 752,43 | -2,56 % | 7 153,03 |
Dow Jones | 34 058,75 | -0,06 % | 36 338,30 |
Nasdaq | 13 694,62 | +1,08 % | 15 644,97 |
Dax Xetra allemand | 14 567,23 | -3,16 % | 15 884,86 |
Footsie | 7 489,46 | -0,32 % | 7 384,54 |
Euro Stoxx 50 | 3 970,69 | -2,54 % | 4 298,41 |
Nikkei 225 | 26 476,50 | -2,38 % | 28 791,71 |
Shanghai Composite | 3 451,41 | -1,13 % | 3 639,78 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | +0702 % | +0,020 pt | +0,193 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | +0,218 % | +0,040 pt | -0,181 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | +2,000 % | +0,073 pt | +1,505 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1245 | -0,74 % | 1,1378 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 888,390 | -0,41 % | 1 825,350 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 96,540 | +3,08 % | 78,140 |
En collaboration avec l’Institut allemand de recherche DIW Econ, le courtier en ligne Trade Republic a réalisé une enquête auprès de 216 000 clients pour apprécier leur comportement en matière d’épargne.
Présent dans 6 pays européens dont la France, ce courtier en ligne et sur mobile se démarque par sa clientèle nettement plus jeune que celle des établissements financiers traditionnels. 68,4 % de ses clients ont moins de 35 ans, contre un âge moyen de 50 ans parmi les investisseurs français, selon une récente étude de l’Autorité des marchés financiers. 50 % des clients sont des nouveaux acteurs des marchés financiers. Les hommes sont surreprésentés dans les épargnants en ligne. 37 % des clients sont des femmes.
Au niveau des comportements, les clients en ligne privilégient les actions mais poursuivent les mêmes objectifs que les épargnants classiques. Interrogés sur la raison de leur investissement, 72 % d’entre eux expliquent placer sur le long terme pour préparer leur retraite. Seuls 20 % des investisseurs placent par « goût du frisson » et du gain rapide.
60 % des portefeuilles des clients du courtier sont investis en actions, 26 % en fonds indiciels et 2 % en produits à effet de levier. Le solde restant est sous forme de liquidités. Les clients qui débutent en Bourse privilégient davantage les ETF. Ces derniers représentent 31 % de leur portefeuille, contre 21,8 % pour les investisseurs plus expérimentés.
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