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Le CAC 40 a gagné plus de 0,6 % sur la semaine et s’est installé au-dessus des 7400 points. Le compartiment du luxe a porté le marché parisien. L’attentisme a été de mise à Paris comme pour les autres places financières occidentales. Les investisseurs attendent les résultats des entreprises et les décisions des banques centrales. A paris, la semaine prochaine sera, en effet, marquée par la publication des résultats de trente-deux des 40 sociétés composant le CAC 40 publieront leur chiffre d’affaires et/ou leurs résultats semestriels à partir du mardi 25 juillet. Aux Etats-Unis, trois Gafam – Alphabet, Microsoft et Meta Platforms – feront de même, sans oublier Intel, AMD, Boeing ou McDonald’s. Dans ce contexte, l’attentisme était de mise cette semaine d’autant plus que celle à venir sera également marquée par les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne, prévues respectivement mercredi 26 et jeudi 27 juillet.
Sur le plan économique, la semaine a confirmé la baisse de l’inflation en zone euro.
Au Royaume-Uni, le taux d’inflation a été de 7,9 % en glissement annuel en juin, contre 8,7 % en mai. L’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) décroît également en passant de +7,1 % en mai à 6,9 % en juin. Le taux d’inflation de la zone euro a été de 5,5 % en glissement annuel en juin, contre 6,1 % en mai et 9,2 % en décembre 2022. La baisse des prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, de l’alimentation concourent à cette diminution. L’inflation sous-jacente, hors éléments volatils, demeure sur un plateau depuis le début d’année 2023 à +5,5% en juin (5,3 % en mai).
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage décélèrent légèrement en passant de 237 000 à 228 000 alors que le marché attendait plutôt une légère augmentation. De son côté, le marché immobiliser semble se stabiliser après de fortes baisses enregistrées en 2022.
La Chine a publié des chiffres de croissance au deuxième trimestre en-deçà des attentes des investisseurs : +6,3 % en glissement annuel contre +7,1 % attendus. Cette contreperformance a pesé sur les indices « actions » chinois.
Les tensions géopolitiques ont augmenté avec la dénonciation par Moscou de l’accord concernant le transport des céréales ukrainiennes grâce à la création d’un corridor commercial en mer noire. Même si pour le moment, les perspectives de récoltes de céréales sont bonnes, ces tensions pourraient générer une augmentation des cours.
La Banque centrale de Russie (BCR) a décidé vendredi 21 juillet un relèvement de son taux directeur d’un point, à 8,5 %. La Banque centrale maintient son objectif de ramener l’inflation à 4 % en 2024, quand elle devrait se situer entre 5 % et 6,5 % fin 2023. La BCR a été incité à relever son taux du fait de l’érosion du rouble et pour éviter un nouveau dérapage des prix. En 2022, la hausse des prix avait atteint 17,8 % en avril. La dépréciation du rouble est liée à la baisse des recettes d’exportation en raison de la faiblesse du cours du pétrole et des effets des embargos. Le produit intérieur brut de la Russie s’est contracté de 1,9 % au premier trimestre, selon Rosstat.
Au fil des semaines, l’euro s’apprécie par rapport aux autres devises. Depuis le 1er janvier, Il a gagné 3,5 % par rapport au dollar, 9 % par rapport yuan et 11 % par rapport au yen. Son taux de change global nominal, calculé par la Banque centrale européenne (BCE), a gagné 4 % cette année et a dépassé son plus haut de 2009. À 1,11 dollar (vendredi 21 juillet), l’euro reste néanmoins loin de son record atteint face au billet vert, 1,58 dollar en mars 2008. L’euro est revenu simplement à son niveau d’avant la guerre en Ukraine qui avait provoqué son passage en-dessous de la parité. Il avait ainsi enregistré son plus faible niveau depuis vingt ans.
Le taux de change de l’euro s’améliore car le potentiel de hausse des taux d’intérêts est désormais du côté de l’Europe. Aux États-Unis, la FED arrive au terme de son processus de revalorisation de ses taux quand, en zone euro, il pourrait se poursuivre quelques temps. L’euro pourrait donc continuer sa marche en avant avec comme limite le risque d’une récession. Il pourrait d’ici la fin de l’année atteindre 1,2 dollar ce qui réduira le coût de la facture énergétique et contribuera à la baisse de l’inflation.
Le tableau de la semaine des marchés financiers
Résultats 21 juillet 2023 | Évolution sur une semaine | Résultats 30 déc. 2022 | Résultats 31 déc. 2021 | |
CAC 40 | 7 432,77 | +0,68 % | 6 471,31 | 7 153,03 |
Dow Jones | 35 227,69 | +2,14 % | 33 147,25 | 36 338,30 |
S&P 500 | 4 536,34 | +0,72 % | 3839,50 | 4766,18 |
Nasdaq | 14 032,81 | -0,56 % | 10 466,48 | 15 644,97 |
Dax Xetra (Allemagne) | 16 177,22 | +0,42 % | 13 923,59 | 15 884,86 |
Footsie (Royaume-Uni) | 28 855,09 | +0,67 % | 7 451,74 | 7 384,54 |
Eurostoxx 50 | 4 391,41 | -0,39 % | 3792,28 | 4,298,41 |
Nikkei 225 (Japon) | 32 304,25 | +0,31 % | 26 094,50 | 28 791,71 |
Shanghai Composite | 3167,74 | -2,11 % | 3 089,26 | 3 639,78 |
Taux OAT France à 10 ans | +3,991 % | -0,048 pt | +3,106 % | +0,193 % |
Taux Bund allemand à 10 ans | +2,436 % | -0,043 pt | +2,564 % | -0,181 % |
Taux Trésor US à 10 ans | +3,830 % | +0,013 pt | +3,884 % | +1,505 % |
Cours de l’euro/dollar | 1,1116 | -1,11 % | 1,0697 | 1,1378 |
Cours de l’once d’or en dollars | 1 961,40 | +0,36 % | 1 815,38 | 1 825,350 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 80,49 | +1,04 % | 84,08 | 78,140 |
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