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Le Coin des Epargnants du 19 novembre 2022 : la remontada du CAC 40 continue

Epargne 19 novembre 2022

Le CAC 40 en pleine « remontada »

Le CAC 40 a terminé la semaine à 6.644,46 points, s’adjugeant ainsi 0,76 % en cinq jours et a signé une septième séquence hebdomadaire de progression. Depuis son point-bas du 29 septembre, le Cac 40 rebondit désormais de 18,05 %. Depuis le 1er janvier, la perte n’est plus que de 7 %. Le rebond boursier en cours repose sur l’espoir d’une réouverture de l’économie chinoise grâce à l’allègement des contraintes sanitaires. Les investisseurs ont par ailleurs intégré la volonté de la FED de lutter contre l’inflation. Les propos de James Bullard, président de la Fed de Saint-Louis, soulignant que la hausse des taux directeurs n’a eu pour le moment « que des effets limités sur l’inflation observée » et qu’en conséquence, la fourchette actuelle des taux, comprise entre 3,75 % et 4 %, est inférieure au niveau « suffisamment restrictif » nécessaire pour ramener l’inflation à l’objectif de la Fed, soit 2 %, n’ont pas eu de conséquences négatives sur le cours des actions. Selon lui, le taux « terminal » de la FED serait, au minimum, de 5 % l’année prochaine, et pourrait aller jusqu’à 7 %. Le principe d’une récession en 2023 est admis de plus en plus par les experts économiques. Les économistes de JPMorgan prévoient une baisse du PIB au quatrième trimestre 2023, contraction qui pourrait se prolonger en 2024. La croissance serait ramenée à 1 % l’année prochaine, soit près de deux fois moins que le niveau anticipé pour 2022. Un tel ralentissement pourrait s’accompagner de la suppression de plus d’un million d’emplois d’ici mi-2024, ce qui conduirait, selon JP Morgan, la Fed à abaisser ses taux de 50 points de base par trimestre à compter du printemps de la même année.

L’exposition maîtrisée des banques à la remontée des taux

La Banque centrale européenne a indiqué, mardi 15 novembre, que les banques de la zone euro pourraient être confrontées à une augmentation des créances douteuses en raison de l’impact de l’inflation et de la remontée des taux d’intérêt sur le revenu des ménages, notamment les plus pauvres d’entre eux. La BCE reste néanmoins confiante sur la résilience de la sphère bancaire européenne du fait de la nature du risque. Celui-ci est concentré sur les foyers à bas revenus car une augmentation de 10 % du coût de la vie peut se traduire pour eux par une chute de 20 % du pouvoir d’achat, contre un recul de seulement 5 % pour les ménages se situant dans le milieu de la pyramide des revenus. Les foyers les plus menacés ne représentent que 13 % de la dette bancaire des ménages dans la zone euro, contre 70 % pour les foyers affichant les plus hauts revenus, moins affectés par l’inflation. L’exposition au risque de taux est d’autant plus faible en zone euro que les prêts à taux fixe représentent, selon la BCE, une part importante du stock de prêts. Les banques italiennes, portugaises, grecques et chypriotes sont les plus exposées à ce risque de détérioration de la qualité des portefeuilles de prêts. En revanche, les banques françaises, irlandaises et luxembourgeoises seraient, selon l’étude de la BCE, les moins affectées.

Le tableau des marchés de la semaine 

 Résultats
18 nov. 2022
Évolution sur 5 joursRésultats
31 déc. 2021
CAC 40 6 644,460+0,76 %7 153,03
Dow Jones33 745,69-0,21 %36 338,30
Nasdaq11 141,21-1,68 %15 644,97
Dax Xetra allemand 14 431,86+1,03 %15 884,86
Footsie 7 385,52+0,81 %7 384,54
Euro Stoxx 50 3 924,84+1,19 %4 298,41
Nikkei 225 27 930,570+1,80 %28 791,71
Shanghai Composite 3 097,24+0,32 %3 639,78
Taux OAT France à 10 ans+2,487 %-0,168 pt+0,193 %
Taux Bund allemand à 10 ans+2,019 %-0,125 pt-0,181 %
Taux Trésor US à 10 ans+3,812 %+0,001 pt+1,505 %
Cours de l’euro/dollar1,0337+0,17 %1,1378
Cours de l’once d’or en dollars1 753,39 %+0,3  %1 825,350
Cours du baril de pétrole Brent en dollars86,580-9,06 %78,140
Cercle de l’Epargne

Paris, première place financière européenne

En ce mois de novembre, selon un indice compilé par Bloomberg, la capitalisation boursière de la place de Paris, exprimée en dollars, a dépassé celle de Londres. Le marché boursier français s’élève à plus de 2 823 milliards de dollars, contre 2 821 milliards de dollars pour Londres. En 2016, la City devançait Paris de 1 500 milliards de dollars.

La montée en puissance de Paris n’est pas sans lien avec le Brexit qui a isolé la place londonienne. Par ailleurs, les déboires économiques et politiques britanniques, depuis cinq ans, n’ont pas joué en la faveur de la City. Si l’indice Footsie 100 qui comprend les grandes entreprises exportatrices britanniques qui ont bénéficié de la dépréciation de la livre sterling, est stable, en revanche, l’indice plus large, Footsie 250 a perdu plus de 17 % de sa valeur depuis le début de l’année. La hausse des taux d’intérêt, beaucoup plus forte Outre-Manche que sur le continent, joue contre les actions britanniques. Dans le même temps, la place de Paris bénéficie de la bonne santé des entreprises du luxe et du rebond des valeurs bancaires.

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