Résultats 14 août 20 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2019 | |
CAC 40 | 4 962,93 | +1,50 % | 5 978,06 |
Dow Jones | 27 931,02 | +1,81 % | 28 538,44 |
Nasdaq | 11 019,30 | +0,08 % | 8 972,60 |
Dax Allemand | 12 901,34 | +1,79 % | 13 249,01 |
Footsie | 6 090,04 | +0,96 % | 7 542,44 |
Euro Stoxx 50 | 3 305,05 | +1,61 % | 3 745,15 |
Nikkei 225 | 23 289,36 | +4,30 % | 23 656,62 |
Shanghai Composite | 3 360,10 | +0,18 % | 3 050,12 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,132% | +0,117 pt | 0,121 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,423 % | +0,087 pt | -0,188 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 0,695 % | +0,137 pt | 1,921 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1834 | +0,42 % | 1,1224 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 936,314 | -4,77 % | 1 520,662 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 44,680 | +0,02 % | 66,300 |
Après un début de semaine euphorique, les indices boursiers se sont retournés jeudi avec la publication de plusieurs mauvais résultats économiques et la recrudescence de l’épidémie, notamment en France et en Espagne.
En Chine, les achats des ménages du mois de juillet ont déçu. Les ventes au détail sont en recul de -1,1% sur un an, le mois dernier, après une baisse de -1,8% en juin quand le consensus espérait une hausse de +0,1 %. Depuis le début de l’année, le recul atteint -9,9 %. Du côté de la production industrielle, la progression a été inférieure aux attentes, +4,8 %, contre +5,2 % escomptée.
Aux Etats-Unis, les ventes au détail n’ont progressé que de +1,2 % en juillet, soit moins qu’attendu (+2%), mais la « contre-performance » est imputable avant tout au secteur automobile. En l’excluant, les ventes au détail augmentent de +1,9 %, dépassant les prévisions (1,2 %). Également au-dessus des attentes, l’indice préliminaire de l’Université du Michigan mesurant la confiance du consommateur est ressorti à 72,8 en août (consensus : 72), mais il reste proche des 72,5 points du mois précédent. Les investisseurs attendent toujours un accord entre Républicains et Démocrates sur le plan de relance. La présidente de la Chambre des représentants, la Démocrate Nancy Pelosi, a déclaré qu’elle ne reprendrait pas les discussions tant que les Républicains n’auraient pas augmenté leur offre d’aide de 1 000 milliards de dollars.
La résurgence de la crise sanitaire a porté atteinte au moral des investisseurs. L’instauration d’une quarantaine pour les personnes en provenance de France a été durement ressentie. Il n’y a pas que les Français dans le collimateur de Londres, Espagnols, Belges et Néerlandais se voient également imposer une quatorzaine. En rétorsion, la France applique la mise en quarantaine des personnes en provenance du Royaume-Uni. A cela s’ajoute l’absence de progrès concernant l’élaboration d’un accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Par ailleurs, les tensions entre la Turquie et la Grèce, qui a reçu l’appui de la France, ont également pesé sur le cours des actions.
Dans ce climat assez lourd, les taux d’intérêt se sont légèrement tendus cette semaine. L’or qui avait atteint des sommets la semaine dernière a perdu 5 % ces cinq derniers jours. Les investisseurs qui avaient diminué leur encours en dollars y sont revenus aidés en cela par la remontée des taux.
Après des mois de recul, la production de pétrole des pays membres de l’OPEP est à nouveau en hausse, selon le rapport mensuel de l’organisation publié le 12 août dernier. Cette dernière a néanmoins révisé à la baisse ses projections de production sur l’année.
En juillet, les 13 pays de l’OPEP ont produit 23,17 millions de barils par jour (mbj), soit une hausse de 980 000 barils par jour par rapport au mois précédent. La majeure partie de cette progression vient de l’Arabie saoudite, qui a produit 8,4 mbj (+866 000 mbj). Les Émirats, le Koweït et l’Irak ont également augmenté leur production.
Les membres de l’OPEP et leurs alliés, dont la Russie, avaient reconduit en juillet leur engagement de baisse de la production entamée début mai pour soutenir des cours du brut déprimés par la chute de la demande liée à la pandémie de Covid-19. La production OPEP avait effectivement baissé en mai et juin.
L’OPEP a corrigé à la baisse ses prévisions afin de tenir compte de la baisse d’activité. En 2020, la consommation de pétrole ne devrait être que de 90,6 millions de barils jour contre plus de 100 millions en 2019. Pour 2021, l’organisation estime que la consommation pourrait atteindre 97,6 millions de barils jour. L’OPEP reste très prudente sur l’évolution des prix à court et moyen terme en raison des incertitudes économiques et sanitaires.
Les cours de pétrole sont en légère hausse du fait des dernières statistiques sur les stocks de pétrole aux États-Unis qui baissent plus rapidement que prévu. Ils ont reculé de 4,512 millions de barils lors de la semaine s’achevant le 7 août, quand les experts avaient prévu une baisse de 2,875 millions. Les stocks de distillé ont, eux, diminué de 2,322 millions de baril, là où le consensus avait considéré qu’ils augmentaient.
À la fin du premier trimestre 2020, le patrimoine financier des ménages s’élevait, selon la Banque de France, à 5 186,7 milliards d’euros. Soit une baisse par rapport au dernier trimestre 2019 (5 437,2 milliards d’euros) en lien avec la chute des cours des actions intervenue avec l’essor de l’épidémie de coronavirus au mois de mars.
Cercle de l’Épargne – Banque de France
Sans surprise, les dépôts à vue et le numéraire sont en forte hausse. Leur encours est passé du dernier trimestre 2019 au premier trimestre 2020 de 609,7 à 632 milliards d’euros. Celui des dépôts bancaires réglementaires a atteint au 1er trimestre 2020 1 051,8 milliards d’euros, contre 1 039 milliards d’euros au quatrième trimestre 2019. L’épargne réglementée (Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune) a progressé passant de 771,4 à 780,7 milliards d’euros.
Les flux financiers des ménages qui ont amorcé un processus de hausse en 2018 sont au plus haut. Au cours du premier trimestre, le flux de placement s’est établi à 48,3 Mds, soit un renforcement de l’effort d’épargne, aussi bien relativement au trimestre précédent, qu’en glissement annuel avec un flux à 156,1 milliards, en augmentation de 13,1 milliards par rapport au glissement annuel observé au 4e trimestre 2019. Sur ces 48,3 milliards d’euros de flux, 26,7 se sont orientés vers les produits de taux et 18,6 vers les produits de fonds propres. Les actions cotées et les unités de compte ont recueilli plus de 10 milliards d’euros.
Cercle de l’Épargne – Banque de France
Les premiers résultats du deuxième trimestre confirment ceux du premier avec une augmentation du taux d’épargne en raison du confinement qui a réduit les possibilités de consommation des ménages. Les flux vers les produits bancaires rémunérés se sont élevés à 37,3 milliards d’euros dont 25,7 milliards d’euros pour l’épargne réglementée. L’assurance vie et l’épargne retraite en fonds euros ont enregistré une décollecte d’un milliard d’euros selon la Banque de France. En revanche, les unités de compte continuent à bénéficier de flux positif, +3,1 milliards d’euros au cours du deuxième trimestre.
Au premier trimestre, le taux d’épargne des ménages français a atteint 15,7 % du revenu disponible brut, contre 14,6 % au dernier trimestre 2019. Ce taux devrait progresser plus fortement au deuxième trimestre. Dans tous les pays de la zone euro, le taux d’épargne est en forte hausse du fait des mesures restrictives qui ont été prises à la fin du premier trimestre. Le taux d’épargne financière progresse significativement en zone euro, de 4,1 % à 5,2 %, et notamment en France (de 5,1 % à 6,5 %). Il augmente également au Royaume-Uni et de façon plus modérée aux États-Unis.
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