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Le Coin des épargnants du 11 octobre 2024 : les valeurs américaines toujours en pointe

Epargne 11 octobre 2024

Les marchés face aux incertitudes économiques

Au cours de la semaine du 6 au 11 octobre 2024, les marchés actions mondiaux ont affiché des performances contrastées, influencées par des tensions géopolitiques et des incertitudes économiques.

Le CAC 40 a progressé de près de 0,6 %, clôturant la semaine autour de 7465 points. Ce mouvement positif a été soutenu par de bons résultats des entreprises françaises et la solidité des actions énergétiques européennes, profitant de la hausse des prix du pétrole due aux tensions au Moyen-Orient. La présentation du budget, incluant les augmentations d’impôts sur les entreprises, n’a pas eu d’effet notable.

Le DAX 40 allemand a gagné près de 1,3 %, malgré la révision à la baisse des prévisions de croissance économique en Allemagne.

Le FTSE 100 britannique a légèrement progressé, enregistrant une hausse d’environ 0,3 % sur la semaine. L’indice a bénéficié de son exposition aux entreprises du secteur énergétique, qui ont profité de la hausse des prix du pétrole. Toutefois, les inquiétudes persistantes concernant l’inflation et les attentes relatives aux taux d’intérêt ont limité les gains.

Le Nikkei japonais a légèrement reculé, les investisseurs réagissant à des données économiques mitigées au Japon et à l’inquiétude concernant l’environnement macroéconomique mondial. La faiblesse du yen et les tensions géopolitiques ont pesé sur le cours des valeurs mobilières.

Le Shanghai Composite a terminé la semaine en baisse après deux semaines de forte hausse. La crise immobilière persistante a affecté les cours des actions.

Aux États-Unis, le S&P 500 a progressé, soutenu par des données solides sur l’emploi, la baisse de l’inflation et la reprise continue du secteur technologique. Les indices américains continuent de battre des records.

Baisse confirmée de l’inflation aux États-Unis

L’inflation, un sujet clé de la campagne présidentielle, a été confirmée en baisse en septembre aux États-Unis. Cependant, cette baisse a été légèrement inférieure aux attentes, avec une inflation annuelle de 2,4 % contre 2,5 % en août, selon l’indice CPI publié jeudi par le Département du Travail. Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,2 %, un rythme similaire à celui des deux mois précédents, légèrement supérieur aux prévisions.

Le tableau de la semaine des marchés financiers

Résultats
11 oct. 2024
Évolution
sur la semaine
Résultats
29 déc. 2023
Résultats
30 déc. 2022
CAC 40 7 577,89+0,54 %7 543,186 471,31
Dow Jones42 863,86+1,25 %37 689,5433 147,25
S&P 5005 815,03+1,10 %4 769,833839,50
Nasdaq Composite18 342,94+1,288 %15 011,3510 466,48
Dax Xetra (Allemagne) 19 355,73+1,23 %16 751,6413 923,59
Footsie 100 (Royaume-Uni) 8 253,65-0,28 %7 733,247 451,74
Eurostoxx 504 954,94-2,25 %4 518,283792,28
Nikkei 225 (Japon)39 605,80+2,73 %33 464,1726 094,50
Shanghai Composite 3 301,93-1,04 %2 974,933 089,26
Taux OAT France à 10 ans+3,039 %+0,051 pt+2,558 %+3,106 %
Taux Bund allemand à 10 ans+2,264 %+0,054 pt+2,023 %+2,564 %
Taux Trésor US à 10 ans+4,077 %+0,109 pt+3,866 %+3,884 %
Cours de l’euro/dollar1,0942-1,15 %1,10601,0697
Cours de l’once d’or en dollars2 657,63-0,41 %2 066,671 815,38
Cours du baril de pétrole Brent en dollars78,92+1,06%77,1384,08

Source : Cercle de l’Épargne

Le risque géopolitique et les marchés

Guerres au Proche Orient et en Ukraine, tensions avec la Chine, retour du protectionnisme, autant de facteurs négatifs susceptibles de provoquer une baisse du cours des actions ; or tel n’est pas le cas. Depuis le début de l’année, de nombreux indices « actions » battent des records. Seul le CAC 40 en raison des incertitudes politiques françaises fait bande à part. A Wall Street, le S&P 500 a battu mercredi 9 octobre un nouveau record en séance à 5 792 points. L’indice Dow Jones a dépassé pour la première fois les 42.500 points. Toujours aux Etats-Unis, sur le marché où s’échange la dette émise par les entreprises les moins solides, celui de la dette « high yield » (à haut rendement), les primes de risques n’ont jamais été aussi réduites. Les investisseurs se soucient d’avantage de l’élection présidentielle du mois de novembre des évènements au Liban, en Israël ou en Iran. Malgré la menace d’une attaque des puits iraniens de pétrole par la chasse américaine, le cours du baril n’a que progressé ces derniers jours.  Pour le moment,  la guerre menée par Israël n’a pas de conséquences sur la croissance mondiale. Elle pourrait, en théorie, l’affecter à travers la perturbation de la chaîne d’approvisionnement ou l’augmentation des prix de l’énergie, certes, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré sur France Info que la BCE regardait « avec attention » l’évolution des prix du pétrole, dans un contexte de vives tensions entre Israël et l’Iran, tout en précisant que si cette hausse « reste relativement limitée et temporaire, cela ne devrait pas avoir d’effets trop négatifs sur l’inflation et la croissance ». Les investisseurs sont plus sensibles aux données économiques. L’annonce du plan de relance de l’économie chinoise a été saluée positivement tout comme la trajectoire de l’inflation au sein des pays de l’OCDE. La publication des résultats de l’emploi aux Etats-Unis est jugée plus importante sur le plan économique que l’envoi de missiles par l’Iran sur Israël. Les investisseurs réagissent aux risques géopolitiques quand ils se matérialisent. Il peut y avoir des anticipations mais en la matière elles sont faibles surtout dans une période ou les incertitudes sont permanentes.

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