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Les indices ont fait du surplace en cette première semaine de juin. Le CAC 40 a reculé de 0,68 % et le Daxx allemand de 0,52 %. De son côté, le S&P 500 a progressé de 0,45 %. Les investisseurs attendent sagement les décisions de la FED et de la BCE de la semaine prochaine. De plus en plus d’investisseurs parient sur le maintien du taux Fed funds dans une fourchette de 5 % à 5,25 %. La probabilité est évaluée à 70%, selon l’outil FedWatch du CME, la Bourse des contrats à terme de Chicago. Malgré tout, sur le front des taux, une surprise n’est pas impossible. La Banque d’Australie et celle du Canada, qui avaient toutes deux observé des pauses, ont, en effet, souligné le risque d’un excès de complaisance face à l’inflation.
Aux Etats-Unis, l’augmentation des inscriptions hebdomadaires au chômage au plus haut depuis octobre 2021, peut être appréciée comme un renversement de tendance sur le marché du travail incitant la FED à temporiser Cette statistique atténue la remontée de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) en données sous-jacentes à 4,7 % sur un an en avril, contre 4,6 % en mars.
Les taux des obligations d’Etat sont restés, cette semaine, également stables en très légère hausse. L’euro demeure toujours proche de la parité avec le dollar (1,07). Le marché du pétrole a fait de même , la réduction de production décidée par l’Arabie saoudite n’ayant eu que peu d’effets sur les cours. Le baril de Brent s’échangeait à 76 dollars vendredi 9 juin.
Le tableau de la semaine des marchés financiers
Résultats 9 juin 2023 | Évolution sur une semaine | Résultats 30 déc. 2022 | Résultats 31 déc. 2021 | |
CAC 40 | 7 213,14 | -0,68 % | 6 471,31 | 7 153,03 |
Dow Jones | 33 876,78 | +0,36 % | 33 147,25 | 36 338,30 |
S&P 500 | 4 298,86 | +0,45 % | 3 839,50 | 4766,18 |
Nasdaq | 13 259,14 | +0,33 % | 10 466,48 | 15 644,97 |
Dax Xetra (Allemagne) | 15 949,84 | -0,52 % | 13 923,59 | 15 884,86 |
Footsie (Royaume-Uni) | 7 562,36 | -0,47 % | 7 451,74 | 7 384,54 |
Eurostoxx 50 | 4 289,79 | -0,63 % | 3 792,28 | 4 298,41 |
Nikkei 225 (Japon) | 31 641,27 | +0,37 % | 26 094,50 | 28 791,71 |
Shanghai Composite | 3 213.59 | -0,51 % | 3 089,26 | 3 639,78 |
Taux OAT France à 10 ans | +2,917 % | +0,058 pt | +3,106 % | +0,193 % |
Taux Bund allemand à 10 ans | +2,375 % | +0,062 pt | +2,564 % | -0,181 % |
Taux Trésor US à 10 ans | +3,752 % | +0,061 pt | +3,884 % | +1,505 % |
Cours de l’euro/dollar | 1,0750 | +0,25 % | 1,0697 | 1,1378 |
Cours de l’once d’or en dollars | 1 961,64 | +0,79 % | 1 815,38 | 1 825,350 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 76,18 | -0,05 % | 84,08 | 78,140 |
Depuis plusieurs semaines, les professionnels du bâtiment alarment les pouvoirs publics d’un ralentissement de l’activité en raison notamment de la hausse des taux d’intérêt. La menace d’une baisse de 20 % de l’activité et de la réduction de 200 000 du nombre d’emplois sont, sans nul doute exagérées, le secteur du bâtiment, après plusieurs années de forte croissance est confronté à l’augmentation des coûts de construction et à une moindre solvabilité des acheteurs. En revanche, les besoins en matière de rénovation devraient contribuer à maintenir l’activité. Les difficultés de la construction neuve proviennent autant du manque de foncier que de la hausse des taux. Derrière la bataille des chiffres, se cache un lobbying des professionnels pour obtenir des mesures compensant la fin programmée du dispositif d’aide à l’investissement locatif, le Pinel, fin que le gouvernement a confirmée.
Dans le cadre du Conseil National de la Refondation, le gouvernement a décidé de prolonger le prêt à taux zéro (PTZ), dispositif d’aide à l’accession à la propriété pour les ménages modestes, jusqu’en 2027. Il est néanmoins désormais centré sur l’acquisition de logements collectifs neufs en zones tendues, et sur l’ancien à rénover en zone détendue.
L’exclusion de la maison individuelle du PTZ ne sera pas sans effet. En 2022, 33 000 ménages ont bénéficié d’un PTZ pour acheter une maison, soit 66 % du total des aides ainsi distribuées.
12 millions de Français vivent dans des « passoires thermiques » ou sont contraints de se priver de chauffage. Logiquement, d’ici 2050, tout le parc de bâtiments devra atteindre la norme « basse consommation »soit la classe énergétique A ou B.
Actuellement, seulement 5 % des logements dont classés A ou B. 35 millions de logements sont à rénover en 27 ans ce qui signifie qu’il faut logiquement en rénover plus d’un million par an.
En mars 2022, Emmanuel Macron s’est engagé à financer « au moins 700 000 rénovations par an » pendant son second mandat. Selon l’Agence nationale de l’habitat (Anah), en 2022, 669 890 dossiers de rénovation ont donné lieu à un paiement via MaPrimeRenov ». Une grande partie de ces rénovations aurait des effets limités en matière d’économies d’énergie.
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