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Le Coin des Epargnants du 10 juillet 2021

Epargne 10 juillet 2021

Entre reprise de l’épidémie et de la croissance

Dans de nombreux pays occidentaux, le virus fait de la résistance voire repart à l’attaque. Une quatrième vague s’annonce avec un doute sur sa dureté. Les laboratoires Pfizer et BioNTech préconisent même une troisième dose pour leur vaccin afin de maintenir un haut niveau de protection de la population vaccinée. Cette reprises épidémique a entraîné les indices « actions » à la baisse jeudi, ces derniers rebondissant vendredi grâce à des indicateurs économiques qui restent bien orientés en ce début de période estivale.  La Banque de France a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour le deuxième trimestre, 1 % au lieu de 0,5 %. Si les défaillances d’entreprises ont progressé de 14,2 % au deuxième trimestre par rapport à l’année dernière où elles avaient atteint un point bas, elles demeurent inférieures à leur niveau de 2019 en raison d’une prolongation des aides.

Le retour du virus sur le devant de la scène a entraîné un recul des taux d’intérêts car il signifie potentiellement une moindre croissance et une moindre inflation.

De la FED à la BCE, la politique monétaire, toujours au cœur des débats

Les divisions au sein de la FED, la Banque centrale américaine, alimentent les débats dans les salles de marché. Les membres du comité monétaire et financier de la Banque centrale américaine ont été surpris par la vitesse et l’ampleur de la poussée inflationniste mais ils sont divisés concernant son analyse. Ils estiment que l’inflation est la conséquence des goulets d’étranglement et de la désorganisation des chaînes de valeur. Elle aurait été favorisée par la demande qui a été soutenue par le plan de Joe Biden. Certains membres estiment que l’augmentation des prix durera jusqu’en 2022 quand d’autres pensent que l’inflation moyenne sur ces derniers mois reste inférieure à 2 % et qu’elle devrait rapidement revenir à son niveau de longue tendance. La majorité des membres considère qu’il est trop tôt pour établir un diagnostic sérieux sur l’évolution des prix compte tenu des incertitudes qui pèsent sur le marché de l’emploi. L’absence de consensus au sein du comité monétaire concerne également la politique de rachat d’actifs. Plusieurs participants ont mentionné qu’ils s’attendaient à ce que les conditions pour commencer à réduire le rythme des achats d’actifs soient réunies un peu plus tôt que ce qui était prévu lors des réunions précédentes, à la lumière des dernières données économique, mais certains souhaitent attendre la publication de nouveaux indicateurs au cours des prochains mois avant d’arriver à une conclusion.

Si au sein de la FED, l’attentisme est de mise, la Banque Centrale Européenne a décidé dans le cadre de sa revue de détail de modifier sa cible d’inflation. Désormais, le « bon » niveau d’inflation permettant à la BCE d’assurer la stabilité des prix qui constitue le cœur de sa mission, reste fixé à 2 % sur le moyen terme. L’institution a ainsi abandonné la nuance « proche de, mais inférieure à 2 % ». La BCE a opté pour une approche plus restreinte que la FED pour ne pas effrayer les partisans d’une politique monétaire traditionnelle. Le Conseil des gouverneurs considère que le meilleur moyen de maintenir la stabilité des prix est de viser une cible d’inflation de 2 % à moyen terme. « Cet objectif est symétrique, ce qui signifie que les écarts négatifs et positifs de l’inflation par rapport à l’objectif sont tout aussi indésirables », souligne la BCE dans son communiqué. Ce qui veut dire qu’une action particulièrement énergique ou persistante de la politique monétaire peut être nécessaire pour éviter que l’inflation ne s’installe durablement en dessous de la cible. « Cela peut également impliquer une période transitoire pendant laquelle l’inflation est modérément supérieure à la cible », confirme la banque centrale.

La BCE a, par ailleurs, annoncé que le coût du prix du logement sera mieux pris en compte dans le calcul de l’inflation. Une modification analysée comme une concession faite aux faucons pour qu’ils acceptent l’idée d’une cible d’inflation symétrique. La banque centrale s’est également engagée à mettre en œuvre un plan d’action pour lutter contre le changement climatique « qui a de profondes implications pour la stabilité des prix ». Parmi ces mesures, figure une plus grande sélectivité des obligations acquises dans le cadre de ses programmes d’achat de dette d’entreprises. Il est ainsi précisé qu’« à l’avenir, la BCE adaptera le cadre guidant la répartition des achats d’obligations d’entreprises afin d’y intégrer des critères liés au changement climatique, conformément à son mandat. Il s’agira notamment de l’alignement des émetteurs sur, au minimum, la législation de l’Union européenne mettant en œuvre l’accord de Paris, par le biais de paramètres liés au changement climatique ou d’engagements des émetteurs en faveur de tels objectifs ».

Le tableau financier de la semaine

 Résultats 9 juillet 2021Évolution Sur 5 joursRésultats 31 déc. 2020
CAC 406 529,42-0,36 %5 551,41
Dow Jones34 870,16+0,24 %30 409,56
Nasdaq14 701,92+0,43 %12 870,00
Dax Xetra Allemand15 687,93+0,24 %13 718,78
Footsie7 121,88-0,02 %6 460,52
Euro Stoxx 504 068,09-0,40 %3 552,64
Nikkei 22527 940,42-2,93 %27 444,17
Shanghai Composite3 524.82+0,18 %3 473,07
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures)+0,053 %-0,039 pt-0,304 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures)-0,291 %-0,056 pt-0,550 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures)+1,351 %-0,091 pt0,926 %
Cours de l’euro / dollar (18 heures)1,1868+0,02 %1,2232
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures)1 810,120+1,13 %1 898,620
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures)75,460-1,15 %51,290
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