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L’indice parisien termine la semaine à 6 169,41 points, au plus-haut depuis la fin du mois de novembre 2000. Depuis le 1er janvier, la hausse est de plus de 11 %. Il se rapproche de son record historique datant de plus de vingt ans (le 4 septembre 2000 à 6 944,77 points). Les marchés ont été portés par les propos du Président de la FED, Jerome Powell, confirmant le jeudi 8 avril que la banque centrale américaine n’était pas près de réduire son soutien à l’économie, répétant qu’une hausse des prix attendue cette année serait probablement temporaire, et prévenant qu’une recrudescence des cas de COVID-19 pourrait ralentir la reprise. Aux Etats-Unis, après une embellie de quelques semaines, le nombre de cas augmente à nouveau. Le Président de la FED estime que la reprise pourrait pénalisée par la survenue de cette nouvelle vague. De son côté, le président de la FED de Saint-Louis, James Bullard, a déclaré que l’institution ne devrait même pas débattre de changements de politique monétaire tant qu’il n’y avait pas la certitude d’avoir surmonté la crise sanitaire, liant étroitement les futures discussions de la Fed au succès d’un programme de vaccination.
Après l’adoption par le Congrès d’un important plan de relance budgétaire, la FED a révisé à la hausse ses prévisions de croissance et d’inflation pour cette année mais Jerome Powell a souligné que cela ne se traduirait pas nécessairement par un changement de politique. « Nous ne regardons pas vraiment les prévisions à cette fin, nous regardons les progrès réels » en matière d’inflation et d’emploi, pour déterminer s’il est temps de réduire les achats d’actifs, a-t-il souligné. Il a précisé que neuf ou dix millions d’Américains sont toujours sans emploi et qu’il conviendra de les aider dans les prochains mois. Dans ce contexte, les indices américains ont enregistré cette semaine une forte hausse battant de nouveaux records. Le Nasdaq a gagné en cinq jours de plus de 3 %. Le taux d’intérêt de l’obligation à dix ans du Trésor américain est reoassé de son côté en-dessous de 1,7 %.
Les résultats publiés notamment en Chine ces derniers jours confortent l’idée d’une forte reprise de l’économie mondiale, ce qui conduit à la hausse des cours.
Résultats 9 avril 2021 | Évolution Sur 5 jours | Résultats 31 déc. 2020 | |
CAC 40 | 6 169,41 | +1,09 % | 5 551,41 |
Dow Jones | 33 800,60 | +1,95 % | 30 409,56 |
Nasdaq | 13 900,19 | +3,12 % | 12 870,00 |
Dax Xetra Allemand | 15 234,16 | +0,84 % | 13 718,78 |
Footsie | 6 915,75 | +2,65 % | 6 460,52 |
Euro Stoxx 50 | 3,978,84 | +0,83 % | 3 552,64 |
Nikkei 225 | 29 768,06 | -0,29 % | 27 444,17 |
Shanghai Composite | 3 450,68 | -0,93 % | 3 473,07 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | -0,043 % | +0,038 pt | -0,304 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | -0,300 % | +0,027 pt | -0,550 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | +1,648 % | -0,023 pt | 0,926 % |
Cours de l’euro / dollar (18 heures) | 1,1894 | +1,12 % | 1,2232 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 745,700 | +0,63 % | 1 898,620 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 62,940 | -2,72 % | 51,290 |
Avec la multiplication des mesures de confinement, les Européens ont épargné un peu plus au dernier trimestre. Le taux d’épargne des ménages est ainsi passé de 17,3 à 19,8% du troisième trimestre au quatrième trimestre 2020. Il s’agit du deuxième niveau le plus élevé depuis le début de la série en 1999 (le plus élevé était à 25,0% au deuxième trimestre 2020).
La hausse du taux d’épargne des ménages dans la zone euro s’explique par une diminution de leurs dépenses de consommation (-3,7%), à un taux plus élevé que le revenu disponible brut des ménages (-0,8%).
Dans le même temps, le taux d’investissement des ménages dans la zone euro a augmenté de 8,7% à 9,1 % au quatrième trimestre 2020, valeur la plus élevée depuis 2011.
Cercle de l’Epargne – données Eurostat
Au cours du quatrième trimestre 2020, le prix des logements a augmenté de 5,4% dans la zone euro et de 5,7% dans l’UE par rapport au même trimestre de l’année précédente. Pour la zone euro, ceci est la plus forte augmentation annuelle depuis le quatrième trimestre 2006. Au troisième trimestre 2020, les prix des logements avaient augmenté respectivement de 4,9% et 5,3%.
Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles, les plus fortes augmentations annuelles du prix des logements au quatrième trimestre 2020 ont été observées au Luxembourg (+16,7%), au Danemark (+9,8%) et en Lituanie (+9,4%). Par rapport au trimestre précédent, les plus fortes hausses ont été observées à Chypre et au Luxembourg (+4,7% chacun), en Lituanie (+3,9%) et en Estonie (+3,8%), tandis que des baisses ont été observées seulement en Espagne (-0,8%) et en Hongrie (-0,7%),
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