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Le Coin de l’épargne et du patrimoine du samedi 9 mars 2023 : le CAC 40 et l’or au plus haut !

Epargne 9 mars 2024

Le CAC 40 au-dessus de 8000 points

Jeudi 7 mars, en séance, le CAC 40 a franchi la barre symbolique des 8 000 points. Ce franchissement a été facilité par les annonces de la Banque Centrale Européenne (BCE), les bons résultats des entreprises et l’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle. Vendredi 8 mars, les résultats de l’emploi américain ont également contribué à la bonne tenue des marchés. Après un pic absolu en cours de séance à 8 048,09 points, le CAC 40 a conclu la semaine à 8 028,01 points. Sur une semaine, le gain a été de 1,18 %. Depuis le début de l’année, la progression atteint 6,43 %. Sur un an, elle dépasse 9 %. Aux Etats-Unis, les grands indices ont néanmoins légèrement reculé sur la semaine, les grandes valeurs technologiques ont cédé du terrain  en lien avec le durcissement des législations à leur encontre. Des prises de bénéfices ont été sans nul doute réalisées après plusieurs mois de fortes hausses.

La hausse rapide des cours des actions depuis le second semestre 2024 se nourrit d’anticipations sur la baisse des taux directeurs et les retombées de l’intelligence artificielle. En cas de déception sur l’un ou l’autre sujet, une correction pourrait intervenir. Le contexte géopolitique demeure toujours anxiogène et est susceptible d’interférer sur le cours des valeurs mobilières. En cas de ralentissement économique plus fort et plus long que prévu, les entreprises rencontreront des difficultés à maintenir leurs  résultats à des niveaux élevés. L’augmentation du cours de l’or traduit la persistance des craintes des investisseurs tant sur le plan économique que géopolitique. L’or a, en effet, atteint un nouveau sommet historique. L’once d’or a terminé la semaine a plus de 2183 dollars. En un an, l’or a gagné près de 20 %.

Ralentissement possible de l’économie américaine

La publication des résultats de l’emploi aux Etats-Unis pour le mois de février a été bien accueillie par les investisseurs. Le pays a créé, en février, 275 000 postes non agricoles, soit plus que les 200 000 anticipés en moyenne par le consensus Bloomberg, mais, selon les données du département du Travail, il y a eu moins de créations en janvier et en décembre qu’initialement annoncées. Elles se sont établies en cumulé à 519 000 au lieu de 686 000. Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point, à 3,9 %, un plus haut depuis janvier 2022, quand la croissance du salaire horaire moyen a décéléré à 0,1 % sur un mois, contre +0,2 % attendu, et à 4,3 % sur un an, comme prévu. Ces résultats semblent témoigner d’un ralentissement de l’économie américaine de bon augure pour l’inflation et une future baisse des taux directeurs. Le consensus parie de plus en plus sur une décision en ce sens en juin.

La BCE révise à la baisse ses hypothèses de croissance

Lors de la réunion de son comité de politique monétaire, jeudi 7 mars, la BCE, tout en maintenant inchangés ses taux directeurs, a révisé à la baisse ses prévisions de croissance et d’inflation. Cette révision rend possible une diminution prochaine des taux directeurs. La hausse des prix s’établirait à 2,3 % en 2023 (contre 2,7 % anticipé en décembre), à 2 % en 2025 et à 1,9 % en 2026. La croissance de l’économie en zone euro s’élèverait à 0,6 % en 2024 (contre 0,8 % précédemment), à 1,5 % l’an prochain et à 1,6 % dans deux ans.

Cercle de l’Épargne – données BCE

Une offre de pétrole toujours bridée

Dimanche 3 mars, plusieurs pays de l’OPEP ont décidé de renouveler les mesures de réduction de leur production de pétrole. L’Arabie saoudite, dont les engagements représentent environ la moitié des 2,2 millions de barils jour de limitation de la production, le Koweït, l’Algérie et Oman, ont ainsi annoncé la reconduction des quotas du mois de novembre dernier. La Russie a, de son côté, décidé de réduire progressivement sa production pour atteindre 471 000 barils d’ici à la fin du mois de juin.

Ces baisses de production visent à maintenir les prix du pétrole à un niveau élevé au moment où les marchés mondiaux doivent absorber davantage de pétrole issu du schiste américain. Par ailleurs, le ralentissement économique en Europe et en Chine pèse sur la demande. La Russie a besoin d’un prix du pétrole élevé pour financer son effort de guerre tout comme l’Arabie saoudite qui s’est engagée dans des investissements gigantesques (tourisme, industrie, bâtiment).

Le tableau de la semaine des marchés financiers

Résultats
8 mars 2024
Évolution
sur une semaine
Résultats
29 déc. 2023
Résultats
30 déc. 2022
CAC 40 8 028,01+1,18 %7 543,186 471,31
Dow Jones38 722,69-0,46 %37 689,5433 147,25
S&P 5005 123,69+0,08 %4 769,833839,50
Nasdaq Composite16 085,11-0,79 %15 011,3510 466,48
Dax Xetra (Allemagne) 17 814.51+0,51 %16 751,6413 923,59
Footsie 100 (Royaume-Uni) 7 659,74-0,16%7 733,247 451,74
Eurostoxx 504 961,11+1,40 %4 518,283792,28
Nikkei 225 (Japon)39 688,94-0,56 %33 464,1726 094,50
Shanghai Composite 3 046,02+0,63 %2 974,933 089,26
OAT France à 10 ans+2,718 %-0,185 pt+2,558 %+3,106 %
Taux Bund allemand à 10 ans+2,265%-0,150 pt+2,023%+2,564 %
Taux Trésor US à 10 ans+4,088 %-0,119 pt+3,866 %+3,884 %
Cours de l’euro/dollar1,0945+1,99 %1,10601,0697
Cours de l’once d’or en dollars2 183,60+4,14 %2 066,671 815,38
Cours du baril de pétrole Brent en dollars82,14-1,28 %77,1384,08

Cercle de l’Épargne

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