Le secteur de la banque, de l’assurance et de la prévoyance a comme particularité de gérer d’importants stocks (l’encours de l’assurance dépassant à titre d’exemple 1 745 milliards d’euros au 30 avril 2019) et des flux. Par ailleurs, ce secteur doit constituer des réserves, des provisions pour des raisons techniques et prudentielles. Des exigences précises de fonds propres sont fixées par le législateur au nom de la défense des intérêts des épargnants et des clients et afin d’éviter une crise systémique en cas de défaillance d’un acteur important. Ces contraintes rendent l’arrivée de nouveaux acteurs plus complexes. Malgré tout, des fintechs et des assurtechs intervenants sur des créneaux particuliers, connaissent quelques succès. Les banques sont de plus en plus concurrencées dans les métiers des paiements avec l’arrivée de géants du digital comme Apple ou Facebook. Pour capter une part de marché, les start-up jouent sur leur caractère disruptif. Elles mettent en avant la transparence, la simplicité et l’instantanéité. Elles recourent aux nouvelles techniques que ce soit le Blockchain, les algorithmes, les objets connectés. Cette mutation digitale intervient au moment où le secteur financier est confronté à une baisse durable des taux d’intérêt. Par le passé, des taux relativement élevés offraient des marges non négligeables tant pour le monde bancaire que pour celui de l’assurance. Aujourd’hui, avec des taux nuls ou presque, les prêts ou la gestion des fonds euros n’offrent peu de rendement pour les acteurs financiers. Le développement des frais n’a compensé qu’en partie le manque à gagner.
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