Avec l’accumulation des déficits, avec le report des réformes structurelles, les générations du baby-boom ont-elles implicitement décidé de transférer sur les générations d’après le fardeau des dépenses sociales dont elles sont responsables et dont elles profitent ?
En prévoyant l’allongement de la durée de cotisations pour les générations à venir, en refusant d’harmoniser les régimes spéciaux et les prélèvements acquittés par les retraités, les gouvernements tentent de gagner du temps. La décision de reporter sine die le règlement de la question de la dépendance aboutit également à un transfert potentiel de charges. Cette situation est-elle moralement et économiquement responsable ? Est-ce simplement la traduction d’un rapport de force ou une position de repli en attendant des jours meilleurs ?
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