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Grèce, le pire , n’est jamais certain

Economie 10 juillet 2015

Alexis Tsipras a adressé jeudi dans la nuit le plan grec de sortie de crise. Le Premier Minsitre faite des concessions en reprenant en grande partie le plan des créancier rejeté par les électeurs dimanche dernier.

Suppression des avantages fiscaux des îles

Le gouvernement est disposé à supprimer les avantages fiscaux en viggeur pour les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques. Cette suppression s’appliquerait après l’actuelle saison touristique à compter d’octobre et rentrerait progressivement en vigueur jusqu’en 2016.

Augmentation taxes sur les sociétés

La hausse de la taxe sur les sociétés devrait passer  de 26% à 28%, comme le demandaient les créanciers et non pas à 29% comme l’avait initialement proposé Athènes. Les taxes sur les produits de luxe seront également augmentées.

Réforme des retraites

Lâge du départ à la retraite serait fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d’ici à 2022.

 Réduction des dépenses militaires

Le plafond des dépenses militaires sera réduit de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions en 2016 contre une réduction de 400 millions proposée par les créanciers.

 Dérèglementation de certaines professions

La déréglementation de certaines professions (ingénieurs, notaires) et du secteur du tourisme est également prévues.

Evasion fiscale

Le gouvernement propose une série des mesures pour lutter contre l’évasion fiscale et la réorganisation du système de collectes des impôts.

Réforme de l’administration

Des mesures pour rationaliser et moderniser le secteur public sont annoncées. e

Privatisations

Le gouvernement accepte de céder les participations de l’Etat dans  l’entreprise de  télécommunications grecques OTE, dont le principal actionnaire est Deutsche Telekom. L’appel d’offres sera aussi lancé pour la privatisation des ports du Pirée et de Thessalonique d’ici octobre.

Objectifs budgétaires

Initialement Athènes s’était aligné sur les propositions des créanciers pour réaliser un excédent primaire budgétairehors paiement des intérêt de 1% en 2015, 2% en 2016 et 3% en 2017. Compte tenu de la dégradation de la situation économique, le Premier MInistre demande de revoir ses objectifs à la baisse.

Dette publique

Les propositions grecques prévoient également « la réglementation de la dette publique », à 180% du PIB actuellement, selon une source gouvernementale qui n’a pas donné plus de précision sur ce sujet épineux dont la majorité des pays de la zone euro ne veulent pas entendre parler, surtout l’Allemagne et les pays du nord.

Faciliter la reprise

« Un paquet de 35 milliards d’euros » consacré à la croissance est en discussion et serait acté par la Commission européenne.

Le taux de TVA

Le taux de la TVA serait  fixé à 23%, incluant aussi la restauration (qui jusqu’ici était à 13%), comme le souhaitaient les créanciers. Pour les produits de base, l’électricité et les hôtels, la TVA reste à 13% et pour les médicaments, livres et places de théâtre à 6%.

Il faut que ce plan soit accepté par le Parlement grec et par les créanciers. Parmi les points de blocages, figure la question de la restructuration de la dette avec un étalement et une éventuelle diminution des taux. Néanmoins, Alexis Tsipras fait une ouverture qui semble prouver que la Présidence françaises ait réussi à se faire entendre.

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