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Depuis plus de deux ans, les renégociations de prêts représentaient plus de la moitié de la production de prêts. Ce phénomène était imputable à la baisse des taux et à la concurrence que se menaient les banques pour conserver ou conquérir des clients. Les taux ayant atteint un plancher et les prêts pouvant être renégociés l’ayant été, il est assez logique que ce processus s’arrête d’autant plus qu’il pouvait s’avérer coûteux pour les banques. La part des renégociations dans les crédits nouveaux à l’habitat a été, selon la Banque de France, de 27 % en juillet, après 32 % en juin et 62 % en janvier.
Le taux de croissance annuel des crédits aux particuliers est stable en juillet (+ 6,2 %), soutenu par le dynamisme des prêts à l’habitat (+ 6,0 % en juillet, après + 6,1 % en juin) et, ce mois-ci, par l’accélération des crédits à la consommation (+ 6,2 %, après + 5,2 %). Le taux d’intérêt moyen des prêts à l’habitat à long terme et à taux fixe est quasi stable (1,62 %, après 1,61 %). Hors renégociations, la production mensuelle de crédits à l’habitat est inchangée entre juin et juillet, à 13,9 milliards d’euros.
Encours brut | Taux de croissance annuel brut | ||||
juil- 2017 | mai-2017 | juin-2017 | juil- 2017 | ||
Total | 1 135 | 5,9 | 6,2 | 6,2 | |
Habitat | 933 | 5,7 | 6,1 | 6,0 | |
Consommation | 166 | 5,7 | 5,2 | 6,2 | |
Autres | 36 | 12,1 | 12,5 | 10,6 |
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