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La France consacre environ un tiers de son revenu national au financement de la protection sociale et d’après le Baromètre d’opinion réalisé par le service des études du Ministère des Solidarités et de la Santé, six Français sur dix estiment que cette part est normale, 22 % la jugent insuffisante contre 14 % qui la considèrent comme excessive.
Les trois quarts du financement de la protection sociale proviennent des cotisations sociales et de la contribution sociale généralisée (CSG) qui relèvent plutôt d’une logique « proportionnelle » que « progressive ». Néanmoins, pour les cotisations sociales, les bas salaires bénéficient d’exonérations. Pour la CSG, le taux de prélèvement est moins important pour les revenus de remplacement (pensions de retraite, allocations chômage) que pour les revenus du patrimoine, un taux intermédiaire étant appliqué pour les revenus d’activité.
Selon la DREES, près des deux tiers des Français sont favorables à la progressivité des prélèvements qui participent au financement de la protection sociale. C’est davantage le cas parmi les personnes appartenant aux ménages modestes (70 %). Néanmoins, ce taux est de 60 % chez les ménages les plus aisés (60
%. Plus de la moitié des sondés souhaitent que les pensions de retraite participent moins qu’aujourd’hui au financement de la protection sociale. Un tiers des Français serait favorable à une augmentation de la contribution pesant sur les revenus du patrimoine. Les Français les plus modestes et les moins diplômés privilégient plus souvent le financement par l’État alors que les plus aisés et les plus diplômés citent davantage la CSG. La taxation des revenus du patrimoine est également mise en avant pour le financement de la protection sociale.
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