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L’INSEE a confirmé que le nombre de naissances avait baissé, en France, pour la deuxième année consécutive. En 2016, 784 000 bébés sont, en effet, nés, soit 15 000 naissances de moins qu’en 2015 (– 1,9 %). En 2015, une baisse de 2,4 % avait déjà été enregistrée. Cette deuxième année de baisse ramène le nombre de naissances de 2016 à son niveau de 1999 sans atteindre le point bas de 1994 (741 000 hors Mayotte). Depuis le début des années 2000, le nombre de naissances varie entre 780 000 et 830 000.
Les naissances ont désormais lieu dans les villes voire dans les grandes villes du fait de la fermeture d’un grand nombre de maternités. 97 %des naissances ont lieu dans un établissement spécialisé (maternité ou hôpital). De ce fait, parmi les 35 900 communes françaises, seules 2 800 communes ont vu naître un bébé en 2016. Parmi celles-ci, 2 200 communes n’ont vu naître qu’un ou deux bébés dans l’année : ces naissances se sont alors déroulées principalement en dehors de toute structure spécialisée (avec ou sans assistance).
À l’opposé, les 200 communes françaises enregistrant le plus grand nombre de naissances voient naître près de quatre bébés sur cinq (79 %) et les 500 premières communes regroupent la quasi-totalité des naissances (99,6 %). Paris est la commune où le nombre de naissances est le plus élevé (42 000). Trois autres communes enregistrent 10 000 naissances ou plus dans l’année : Toulouse (15 000), Marseille (14 000) et Lyon (10 000).
Entre 1975 et 2015, près des deux tiers des maternités ont fermé . Du fait de cette concentration des établissements, la part des naissances enregistrées dans les communes de moins de 10 000 habitants est passée de 15 % en 1975 à 9 % en 2016. Dans le même temps, celle des naissances enregistrées dans les communes de plus de 50 000 habitants est passée de 44 % en 1975 à 50 % en 2016.
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