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Selon les chiffres publiés ce jour par l’INSEE le déficit public s’est élevé à 3,5 % du PIB en 2015, soit 77,4 milliards d’euros. Sur un an la contraction a été d’ un demi point.
Cette légère amélioration de la situation de nos finances publiques tient à la fois à un effort réalisé sur les dépenses et une légère progression sur le terrain des recettes.
La dette publique s’établit à présent à 2 096,9 milliards d’euros en progression de 56 milliards d’euros (après +85 milliards en 2014), soit 95,7 % du PIB.
Côté dépenses
Leurs poids dans le PIB étant passées de 57,3 % à 56,8 % du fait d’une moindre hausse en 2015 (+1,4 % ) par rapport à 2014 (+1,8 %).
Sur 2015, les prestations sociales ont progressé moins vite (+1,8 % après 2,2 % 2014). Une décrue qui tient principalement à la branche maladie et famille quand a contrario les prestations chômage ont enregistrée une forte hausse (+3,2 % en 2015 après +1,3 % en 2014).
Côté recettes
Malgré une diminution de 0,3 point constaté sur les prélèvements obligatoires qui sont ainsi passé à 44,5 % du PIB en 2015, les recettes encaissées sur l’année progresse de 2,1 % après une hausse de +2 % en 2014.
Cette progression tient d’abord à l’efficacité d’encaissement de la CSG et de la CRDS qui s’appliquent sur les impôts sur le revenu et le patrimoine. La progression de 1,4 % en 2015 après une hausse d’un demi point en 2014 soit 3,5 milliards d’euros de plus que l’année passée.
L’IR applicable aux personnes physiques, du fait des efforts consentis par le gouvernement enregistre en revanche une moindre progression (+ 0,3 milliard d’euros en 2015 contre +1,1 milliard en 2014). De même les recettes liées à l’IS progressent de 4,8 milliards d’euros – avant imputation des crédits d’impôts – après une forte hausse de 9,3 milliards en 2014.
Les finances publiques françaises profitent par ailleurs du dynamisme des droits de mutation à titre onéreux (+1,5 milliard d’euros en 2015) et de la TVA (+3,2 milliards d’euros en 2015).
Sur le terrain des cotisations sociales, en raison d’une moindre hausse des taux applicables notamment aux cotisations vieillesse d’une part et à la réduction des taux des cotisations familles, la hausse des recette est limitée à 1 % (après +2,6 % en 2014). De même les cotisations patronales ont ralenti en 2015.
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