menu

Accueil > Actualités > Epargne > 2016 > De la Chine au Brexit, en passant par le pétrole, un sombre premier semestre pour les marchés

De la Chine au Brexit, en passant par le pétrole, un sombre premier semestre pour les marchés

Epargne 30 juin 2016

Les bourses européennes ont toutes connu un mauvais premier semestre. Depuis le 1er janvier,  Francfort recule de 9,89 %, Milan de 24,37 % et Madrid de 14,57 %. Londres enregistre une hausse mais qui est optique. Son gain de  4,20 % est lié à un effet de change. Mesurée en euros, la variation est négative : – 8,25 %.

Avec la déploiement du QE de la BCE, certains s’attendaient à une hausse des cours des actions. Ils en ont été pour leur grade. L’accumulation de mauvaises nouvelles, le ralentissement de l’économie chinoise, la chute des cours du pétrole durant le 1er trimestre, les incertitudes sur la remontée des taux aux Etats-Unis et pour terminer le Brexit ont eu raison de des espoirs des investisseurs qui au nom de leur aversion aux risques ont opté pour des obligations à faible rendement.

Les banques centrales sont de plus en plus incontournables pour assurer la liquidité du marché interbancaire, la croissance et la confiance. Ainsi, compte tenu de l’entrée du Royaume-Uni dans une période d’incertitudes, la Banque d’Angleterre a indiqué qu’elle jouerait son rôle de pompier.  « Sans vouloir préjuger des avis d’autres membres indépendants du comité de politique monétaire, les perspectives économiques se sont dégradées et un assouplissement monétaire s’imposera sans doute durant l’été », a déclaré, jeudi après-midi, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney. La BoE pourrait être amenée à réduire ses taux d’intérêt durant l’été, ramenant le Repo, qui est déjà à un plus bas historique de 0,5 %, à zéro. Sur le marché des changes, la dépréciation pourrait être durable..

Dans cet environnement complexe, il n’est pas étonnant que les établissements financiers aient connu de forte perte de valeur sur les marchés, de 20 à 34 %.

  • Le CAC 40 a terminé à 4 237,48 le 30 juin en baisse de 6,14 % en un mois et de 8,62 % depuis le 31 décembre
  • Le Daxx allemand  a terminé à 9 680,09 en baisse de 5,89 % en un mois et de 9,89 % depuis le 31 décembre
  •  L’EuroStoxx 50 a terminé à  2864,74 perdant  – 6,94 au mois de juin  et -12,33 % depuis le 31 décembre
  • Le  Footsie a terminé à  6 504,33 points avec un gain de 3,72 % sur un mois et de  4,20 % depuis le 31 décembre
  • Le Nikkei  a conclu le semestre à : 15 575,92 points en baisse de  -7,48 % en un mois et de  -18,47 depuis le 31 décembre
  • Le Dow Jones a terminé le mois à 17 929,99 points avec une hausse de 0,32 % en juin et de 2,90 % depuis le 31 décembre 2015
  • Le Nasdaq a conclu à 4 842,67 points en baisse de 1,84 % en juin et de 3,29 % depuis le 31 décembre 2015
  • Le pétrole brut (Brent) s’échangeait le 30 juin à 18 heures à   50,140 dollars le baril en hausse de 0,14 % sur un mois et de   + 33,46 % depuis le 31 décembre
  • L’or s’échangeait à  1317,240 dollars l’once soit une hausse de 8,69 % sur un mois et de +24,28 % depuis le 31 décembre.
  • L’euro valait  1,1069 dollar le 30 juin en baisse de  -0,39 % sur un mois et en hausse de 1,98 % depuis le 31 décembre
Obligations d’Etat
Le taux du bund allemand à 10, le 30 juin à 18 heures était de  -0,107 %, celui de l’OAT France – 10 ans était de  0,198 % et le taux du 10 ans américains était de 1,493 %
Etats-Unis : 1,493 %

Un semestre marqué par une volatilité forte, liée à la montée des risques et aux craintes sur la croissance. La Bourse de Paris a détruit près de 10 milliards d’euros par mois depuis janvier.

 

Partagez cet article

Suivez le cercle

recevez notre newsletter

le cercle en réseau

contact@cercledelepargne.com