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Les bourses européennes ont toutes connu un mauvais premier semestre. Depuis le 1er janvier, Francfort recule de 9,89 %, Milan de 24,37 % et Madrid de 14,57 %. Londres enregistre une hausse mais qui est optique. Son gain de 4,20 % est lié à un effet de change. Mesurée en euros, la variation est négative : – 8,25 %.
Avec la déploiement du QE de la BCE, certains s’attendaient à une hausse des cours des actions. Ils en ont été pour leur grade. L’accumulation de mauvaises nouvelles, le ralentissement de l’économie chinoise, la chute des cours du pétrole durant le 1er trimestre, les incertitudes sur la remontée des taux aux Etats-Unis et pour terminer le Brexit ont eu raison de des espoirs des investisseurs qui au nom de leur aversion aux risques ont opté pour des obligations à faible rendement.
Les banques centrales sont de plus en plus incontournables pour assurer la liquidité du marché interbancaire, la croissance et la confiance. Ainsi, compte tenu de l’entrée du Royaume-Uni dans une période d’incertitudes, la Banque d’Angleterre a indiqué qu’elle jouerait son rôle de pompier. « Sans vouloir préjuger des avis d’autres membres indépendants du comité de politique monétaire, les perspectives économiques se sont dégradées et un assouplissement monétaire s’imposera sans doute durant l’été », a déclaré, jeudi après-midi, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney. La BoE pourrait être amenée à réduire ses taux d’intérêt durant l’été, ramenant le Repo, qui est déjà à un plus bas historique de 0,5 %, à zéro. Sur le marché des changes, la dépréciation pourrait être durable..
Dans cet environnement complexe, il n’est pas étonnant que les établissements financiers aient connu de forte perte de valeur sur les marchés, de 20 à 34 %.
Un semestre marqué par une volatilité forte, liée à la montée des risques et aux craintes sur la croissance. La Bourse de Paris a détruit près de 10 milliards d’euros par mois depuis janvier.
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