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Le COR s’est réuni lors de sa séance mensuelle, le 23 mai 2019, avec comme ordre du jour « Ages et comportements de départ à la retraite : santé et conditions de maintien dans l’emploi ».
Selon le secrétaire général du Conseil, le sujet de cette séance vise à appréhender les liens entre la santé et les conditions de travail sur le maintien en emploi des seniors.
Premièrement il fait un état des lieux sur la santé des seniors sur le marché du travail et en retraite.
Des études empiriques attestent du lien entre un état de santé dégradé et le non emploi chez les personnes de plus de 50 ans. Ainsi le maintien en emploi aux âges élevés pourrait avoir des effets délétères sur la santé des personnes effectuant des travaux à haute pénibilité. Les études montrent que parmi les personnes de 55-69 ans, 10% déclarent des limitations d’activité sévères et 20% des limitations modérées.
La règlementation prévoit des dispositifs donnant le droit de partir à la retraite avant l’âge légal. Mais l’accès à ces dispositifs varient en fonction du régime auquel relève le travailleur.
L’état de sante influence la décision de départ à la retraite. 11% des nouveaux retraité en 2015 et 2016, décrivent leur état de santé comme mauvaise et ont indiqué comme principale motivation de départ leur état de santé.
Cependant les bénéficiaires d’une pension pour inaptitude ou invalidité ont une espérance de vie inférieur à celle des titulaires d’une pension normale d’au moins 4 ans alors que l’âge moyen de départ est seulement de 2 ans plus précoce. Les dispositions actuelles ne compensent pas l’attribution du taux plein.
D’autre part le secrétaire général décrit les conditions du maintien dans l’emploi des seniors.
Les dispositifs actuels qui permettent les départs anticipés relèvent de deux approches. La première approche « individualisée », qui prend en compte les conditions de travail indépendamment du métier exercé et l’approche « métier » qui est lié au corps spécifique d’appartenance.
Malgré une faible mobilité d’emploi des 50-69 ans entre 2001 et 2014, la DARES constate une hausse de 16 points du taux d’activités des seniors depuis 2008.
La satisfaction liée au travail dépend positivement de l’état de santé. La satisfaction des actifs ayant 60 ans ou plus est supérieure à celle des actifs de 50-59 ans car se sont en moyenne les plus satisfait qui reste en activité.
Pour conclure une piste est donnée vers l’amélioration des mesures corrigeant les conséquences de la santé ou des conditions de travail dans un système à rendement défini. Le financement des droits supplémentaires, doit être financé par l’impôt ou par la mise en place d’une cotisation spécifique au sein d’un volet de solidarité du système.
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