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Depuis le début de l’année, l’encours des livrets d’épargne des ménages a augmenté de 25 milliards d’euros portant la progression depuis la fin de l’année 2019 à 131 milliards d’euros. Cet encours s’élevait à fin juin à 735,5 milliards d’euros.
L’encours de l’épargne réglementée a atteint 511 milliards d’euros à fin juin 2022. Depuis le début, essentiellement grâce au Livret A, l’encours a gagné 15 milliards d’euros. Depuis la fin de l’année 2019, la progression est de 69 milliards d’euros.
Grâce aux mesures prises par le gouvernement pour en simplifier la gestion (les conditions d’éligibilité sont désormais vérifiées directement par les banques auprès de l’administration fiscale) et grâce à un taux relevé au 1er février à 2,2 %, Le Livret D’Épargne Populaire a enrayé la baisse qu’il avait connue en 2021. Son encours sur les six premiers mois de l’année a progressé de 2,5 milliards d’euros pour atteindre 41 milliards d’euros. Il est loin d’avoir retrouvé son niveau record de décembre 2008 à 62 milliards d’euros. De décembre 2019 avant la crise sanitaire à juin 2022, son encours a augmenté de 1,5 milliard d’euros. L’attractivité du LEP a été améliorée avec le passage de son taux à 4,6 % à compter du 1er juillet 2022.
Peu mis en avant par les banques, souffrant d’un plafond faible, le Livret Jeune ne fait pas recette. Son encours est de 5 milliards d’euros à fin juin 2022, en baisse de 300 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année. En janvier 2009, son encours avait atteint 7,5 milliards d’euros.
L’encours des comptes épargne logement, à fin juin 2022, s’élevait à 32 milliards d’euros en augmentation de 450 millions d’euros depuis la fin décembre 2021 et de 2,5 milliards d’euros depuis la fin décembre 2019.
L’encours des plans d’épargne logement (PEL) était, fin juin 2022, de 185 milliards d’euros, en recul de 5,5 milliards d’euros sur l’ensemble du premier semestre. Le PEL est handicapé par son faible taux, 1 % pour les plans souscrits depuis le 1er janvier 2018, plans qui sont en outre fiscalisés. Par rapport à la période d’avant la crise sanitaire (décembre 2019), l’encours est néanmoins en hausse de 3,4 milliards d’euros.
Sur les six premiers mois de l’année 2022, les cotisations en assurance vie ont progressé de 76,4 milliards d’euros (+0,7 milliard d’euros par rapport au 1er semestre 2021). La part des cotisations en UC s’établit à 41 % sur le 1er semestre, à comparer à 39 % pour l’ensemble de l’année 2021. Le montant global des prestations versées été de 64,3 milliards d’euros (−1,1 milliard d’euros par rapport au 1er semestre 2021).
Pour le premier semestre, la collecte nette s’établit à +12,1 milliards d’euros, supérieure de +1,8 milliard d’euros à celle des six premiers mois de l’année 2021. Elle a été de +20,9 milliards d’euros pour les UC et de -8,8 milliards d’euros pour les fonds euros.
L’encours de l’assurance vie s’élevait à 1 821 milliards d’euros à la fin du mois de juin, contre 1 876 milliards d’euros à fin décembre 2021. Cette baisse est imputable au recul des cours des actions pour l’ensemble du premier semestre.
Durant le premier semestre, le taux d’épargne des ménages a diminué. Il recule de 17 % du revenu disponible brut au 4e trimestre 2021 à 15,5 % au deuxième trimestre 2022 en passant par 16,7 % au premier trimestre. Le taux d’épargne reste néanmoins légèrement au-dessus de son niveau moyen de 2019 (15,0 %). Les ménages ont privilégié l’épargne liquide et notamment les produits de taux. Les ménages n’ont pas en revanche commencé à puiser dans leur épargne covid. Ils ont maintenu un effort d’épargne conséquent par crainte des augmentations de prix et éventuellement d’impôts à venir.
A lire dans le Mensuel N°101 du Cercle de l’Epargne de septembre 2022
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