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EPARGNE, RETRAITE : LA GUERRE DES FRANCE AURA-T-ELLE LIEU ?
Le Mensuel de l’Epargne et de la Retraite
Du Cercle de l’Epargne
Numéro du mois de novembre – N°19
Le Cercle de l’Epargne consacre un de ses dossiers du mois de novembre aux besoins et aux attentes des Français face à l’épargne et à la retraite en fonction de leur lieu de résidence. Les Parisiens sont-ils différents des habitants des grandes villes de province ou de ceux vivant en milieu rural ? Les comportements diffèrent même s’il faut les relativiser car il convient de prendre en compte les critères de revenus et de catégories socio-professionnels qui jouent un rôle prépondérant dans les choix en matière d’épargne.
EPARGNE, DES CONVERGENCES MAIS AUSSI QUELQUES DIVERGENCES
Rémunération, la province gronde plus fort que Paris
Les épargnants ruraux sont plus mécontents de la rémunération de l’épargne, 90 % contre 83 % pour les Parisiens. Pour leurs placements financiers, les ruraux demandent avant tout du rendement et de la disponibilité quand les autres privilégient la sécurité.
L’assurance-vie plébiscitée sur tout le territoire
La localisation géographique n’a aucune incidence sur la souscription d’un contrat d’assurance-vie.
Si la retraite, reste sans conteste le principal attrait de l’assurance-vie la préparation de la succession suit de près dans les communes rurales. La proportion plus importante de personnes âgées joue un rôle clef dans cette différence d’appréciation.
Le mulot, une affaire de rats des villes
L’agglomération parisienne concentre la proportion la plus importante d’e-épargnants avec un Francilien sur quatre ayant déjà franchi le pas contre 19 % de la population totale. Les candidats à l’épargne en ligne (10 %) sont également plus nombreux dans la région capitale. Cette tendance tient à la surreprésentation des jeunes et des cadres supérieurs, plus connectés. Dans une moindre mesure, les agglomérations de province s’inscrivent dans cette tendance avec déjà 20 % de convertis. Ils ne sont que 16 % à déclarer avoir déjà souscrit un produit en ligne au sein des communes rurales. Ils sont 59 %, en milieu rural à se déclarer réfractaires à ces produits.
De même, la propension à investir son épargne sur des plateformes de financement participatifs est plus élevée en milieu urbain ; le record étant atteint par l’agglomération parisienne avec 46 % de sondés qui pourraient éventuellement le faire et 10 % qui sont certains de le faire. Ils sont respectivement 40 % et 6 % sur l’ensemble du territoire.
RETRAITE, UN FORT SUJET D’INQUIETUDE EN MILIEU RURAL
79 % des ruraux considèrent que leurs pensions ou leurs futures pensions sont ou seront insuffisantes. Les urbains sont légèrement plus optimistes, 74 % pour les habitants dans les villes de province et 72 % pour ceux résidant au sien de l’agglomération parisienne. En revanche, les Parisiens sont plus nombreux (21 % contre une moyenne nationale de 13 %) à épargner régulièrement en vue de leur retraite.
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Le mensuel du mois de novembre du Cercle de l’Epargne revient par ailleurs sur les fintechs, les nouveaux actionnaires et délivre dans la rubrique « épargnez pratique » quelques conseils pour se lancer sur le marché actions. Côté retraite, il revient notamment sur les comportements de consommation des retraités.
* le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP) a conduit, avec le concours de l’IFOP l’étude sur les Français, leur épargne et leur retraite à la demande du Cercle de l’Epargne.
L’enquête a été réalisée sur Internet du 11 au 18 mai 2015 auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.
Contact presse :
Sarah Le Gouez
06 13 90 75 48
slegouez@cercledelepargne.fr
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