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10 ans de Cercle de l’Epargne – 10 questions sur l’épargne à… Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne

Economie 29 janvier 2025

À l’occasion des 10 ans du Cercle de l’Épargne, 10 questions à Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne



En partenariat avec AG2R LA MONDIALE et Amphitéa, le Cercle, épaulé par son conseil scientifique et présidé par Jean-Pierre Thomas, est un think tank qui s’intéresse aux questions liées à l’épargne, à la retraite et à la prévoyance. Au-delà de ces trois thèmes, il analyse plus globalement les grandes tendances de l’économie française et internationale. Le Cercle participe à de nombreuses rencontres organisées par Amphitéa, AG2R LA MONDIALE, les partenaires sociaux, les fédérations professionnelles, etc.

En dix ans, le Cercle a réalisé une centaine d’études et, sous l’autorité de Jérôme Jaffré, a mené onze enquêtes d’opinion avec le concours de l’IFOP et du CECOP. Ces études et enquêtes ont permis d’approfondir nos connaissances sur les comportements des épargnants et des assurés.

Je tiens à exprimer ma gratitude pour le soutien et la confiance que nous ont accordés depuis dix ans les responsables d’AG2R LA MONDIALE et d’Amphitéa.

La décennie a été marquée par une succession rapide de chocs et d’événements économiques : la fin de la crise des dettes souveraines, une politique monétaire non conventionnelle, l’épidémie de COVID-19, les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, ainsi qu’une vague inflationniste. En 2020, la France a ainsi connu la récession la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que sa première vague inflationniste depuis les années 1980.

Pour l’épargne, cette période a été particulièrement mouvementée : des taux d’intérêt négatifs suivis d’une hausse rapide entre 2022 et 2024 ; des krachs en 2008 et 2020 suivis de fortes reprises des marchés ; une augmentation sans précédent des prix de l’immobilier suivie d’une crise liée à la remontée des taux ; l’apparition et l’essor du bitcoin, ainsi que le développement des banques en ligne, entre autres.

La décennie a également été agitée sur le front des retraites : après l’échec d’une réforme systémique en 2018, une réforme paramétrique controversée a été adoptée en 2023, portant notamment l’âge légal de départ à 64 ans. La santé et la prévoyance ont elles aussi connu des bouleversements. À la progression des dépenses liées au vieillissement s’est ajoutée l’épidémie de COVID-19, provoquant une hausse des hospitalisations et l’arrêt de nombreuses activités durant les confinements.

Par ailleurs, l’urgence de la transition écologique s’est imposée avec encore plus d’acuité ces dix dernières années, exigeant des transformations profondes des processus de production.

La décennie a également vu le retour du politique et de la géopolitique au centre de l’actualité économique. Le Brexit, les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, le retour de la guerre en Europe, la crise politique en France, et d’autres événements ont profondément influencé l’économie et l’épargne. Enfin, le retour de Donald Trump et sa volonté de refonder les échanges commerciaux sont susceptibles de bouleverser à nouveau les équilibres économiques mondiaux.

En 2015, la zone euro est sortie exsangue de la crise des dettes souveraines et de celle des subprimes. Pour lutter contre le risque de déflation, la Banque centrale européenne (BCE) a été contrainte de mettre en œuvre une politique monétaire non conventionnelle reposant sur des rachats massifs d’obligations d’État et sur des taux extrêmement bas. L’épidémie de COVID-19 en 2020 et 2021 a conduit à l’intensification de cette politique, permettant à l’État français de s’endetter à taux négatifs entre 2020 et 2021. À cette époque, certains économistes et responsables publics plaidaient pour un recours accru à l’endettement, arguant que son coût était nul. En France, ces arguments ont été largement entendus, la dette publique augmentant de 1 000 milliards d’euros en moins de sept ans.

Cependant, ces analyses ont négligé un point crucial : les emprunts publics sont remboursés par de nouveaux emprunts. Si, entre-temps, les taux augmentent, le coût global de la dette progresse inévitablement. Par ailleurs, si la dette ne génère pas un accroissement de richesses, elle ne s’autofinance pas. En France, les dépenses courantes sont, en grande partie, responsables du déficit public.

Cette politique de « l’argent facile » s’est brutalement interrompue avec la vague inflationniste, qui a conduit les banques centrales à relever leurs taux directeurs. Cette hausse visait à ralentir l’économie en limitant l’accès au crédit, déjà restreint par un durcissement des conditions d’octroi. Les banques centrales ont également progressivement mis fin à leurs rachats d’obligations. En quelques mois, les taux sont passés de niveaux historiquement bas à des taux positifs dépassant 4 %.

Les taux bas ont eu pour conséquence une moindre rémunération des produits de taux, tels que les livrets d’épargne, les obligations, les fonds euros de l’assurance vie ou les Plans d’Épargne Retraite (PER). Cette baisse de rendement a été partiellement compensée par le faible niveau de l’inflation, garantissant un rendement réel faiblement positif. Cependant, la vague inflationniste a placé ces produits en territoire de rendements réels négatifs en 2022 et 2023. Ils n’ont quitté ce territoire qu’au printemps 2024, grâce à la baisse de l’inflation. Parallèlement, la hausse des taux d’intérêt a permis une amélioration des rendements des fonds euros et des dépôts à terme. Depuis juin 2024, la BCE s’est engagée dans un processus de baisse de ses taux pour favoriser une reprise économique, une décision rendue possible par la désinflation.

La période de taux historiquement bas a été particulièrement favorable à l’immobilier, qui a connu une augmentation importante du nombre de transactions, dépassant un million par an en France en 2022. Les prix des logements ont progressé de plus de 30 %, atteignant même une hausse de 70 % dans certaines agglomérations. À partir de 2023, une légère correction est intervenue, en raison du durcissement des conditions d’accès au crédit. Cette correction reste toutefois limitée, la demande de logements demeurant forte, tandis que les propriétaires hésitent encore à baisser leurs prix.

Sur le marché des actions, la décennie a été faste. Entre 2015 et 2022, les actions ont bénéficié de la baisse des taux d’intérêt, le krach de 2020 ayant été rapidement surmonté. La diminution du rendement des obligations a incité les investisseurs à privilégier les placements en actions, soutenus par les bons résultats des entreprises. La hausse des taux d’intérêt a eu un impact limité sur les cours des actions : les indices n’ont baissé qu’en 2022. Les investisseurs ont rapidement estimé que cette hausse serait temporaire. Par ailleurs, l’engouement pour l’intelligence artificielle et la rentabilité des grandes entreprises ont contribué à la poursuite de la hausse des cours.

Entre 2015 et 2024, le CAC 40 a progressé de plus de 50 %, le S&P 500 de plus de 200 %, le Nasdaq Composite de plus de 300 %, le Dow Jones de plus de 120 %, le DAX de plus de 60 %, et l’Euro Stoxx 50 de plus de 45 %.

De 2015 à 2024, le cours du bitcoin est passé de 300 000 à 100 000 dollars. En 2024, plusieurs fonds indiciels adossés au bitcoin ont été commercialisés, marquant une étape importante dans l’intégration des cryptoactifs aux marchés financiers traditionnels. Par ailleurs, une partie de la campagne électorale américaine de 2024 a été financée en cryptoactifs, témoignant de leur adoption croissante. En 2015, les cryptoactifs étaient encore l’apanage d’un public restreint de technophiles, mais ils ont, depuis, conquis un public plus large. Près d’un Américain sur cinq a acquis au moins un cryptoactif entre 2015 et 2024.

Créé en octobre 2008 en réponse à la crise des subprimes, le bitcoin est devenu le cryptoactif le plus connu. L’objectif initial de son créateur, connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, était de proposer un système de monnaie numérique décentralisé et sécurisé, indépendant des institutions financières traditionnelles et des gouvernements. Le bitcoin repose sur la technologie de la blockchain. Cependant, au cours des dix dernières années, le bitcoin s’est affirmé non pas comme une monnaie au sens traditionnel, mais comme une valeur hautement spéculative.

Le bitcoin ne remplit pas les fonctions classiques d’une monnaie : il n’a pas cours légal, il subit de fortes fluctuations qui limitent son rôle d’unité de compte, de moyen d’échange et de réserve de valeur. De plus, le bitcoin ne constitue pas un placement financier au sens strict, car il ne produit ni intérêt ni dividende. À l’instar de l’or, les gains ou les pertes qu’il génère proviennent uniquement des variations de son cours.

En 2024, la création de fonds indiciels cotés (ETF) reproduisant le cours du bitcoin, combinée à la victoire de Donald Trump, favorable à une libéralisation du marché des cryptoactifs, a entraîné une forte hausse de son cours. Cependant, la volonté des banques centrales de développer leurs propres monnaies digitales pourrait remettre en question les positions acquises par les cryptoactifs.

Quoi qu’il en soit, le bitcoin ne peut être qu’un actif de diversification dans un portefeuille financier, au même titre que l’or. À titre de comparaison, fin 2024, le marché des cryptoactifs représentait 3 200 milliards de dollars, contre 30 000 milliards pour l’or et plus de 80 000 milliards pour les sociétés cotées des pays de l’OCDE.

L’assurance vie a démontré, au cours des dix dernières années, une remarquable résilience. Elle a su surmonter la crise des dettes souveraines ainsi que le choc des taux historiquement bas. Les épargnants continuent de plébisciter ce placement qui offre, grâce aux fonds euros, une garantie en capital non plafonnée, et une multitude de supports susceptibles de générer du rendement grâce aux unités de compte. L’assurance vie a également réussi à préserver un régime fiscal attractif. Elle demeure un outil de gestion patrimoniale souple et performant, permettant notamment de préparer efficacement la transmission du patrimoine.

Dans ce contexte, la première place occupée par l’assurance vie dans le baromètre Amphitéa/Cercle de l’Épargne 2024 n’est guère une surprise. Ces dernières années, elle avait certes été supplantée par l’immobilier, qui avait bénéficié, entre 2015 et 2022, des taux d’intérêt bas, cependant, la remontée des taux a redonné un net avantage à l’assurance vie.

Le rendement des fonds euros est ainsi passé, en moyenne, de 1,21 % en 2021 à 2,6 % en 2023, et devrait se maintenir autour de ce niveau en 2024. Avec la baisse de l’inflation, le rendement réel des fonds euros est redevenu positif cette année. Par ailleurs, la diminution des taux des dépôts à terme depuis le milieu de l’année 2024, ainsi que celle des taux de l’épargne réglementée prévue pour 2025, devrait encore renforcer la compétitivité des fonds euros.

Avec près de 2 000 milliards d’euros d’encours, l’assurance vie conforte ainsi sa place de premier placement des ménages français, loin devant le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS).

Le Plan d’Épargne Retraite (PER), qui a succédé à une kyrielle de produits tels que le PERP, les contrats Madelin, la Préfon, le PERCO, etc., a connu une véritable percée depuis sa création, en 2019, par la loi PACTE. Plus de 10 millions de Français en possèdent un, et son encours a dépassé les 100 milliards d’euros en 2024. Le PER répond aux besoins et attentes des ménages en leur offrant la possibilité de se constituer un complément de revenus ou un capital en vue de la retraite. Selon le baromètre Amphitéa/Cercle de l’Épargne de 2024, près de trois Français sur quatre se disent inquiets pour leur niveau de vie à la retraite, ce qui explique l’attrait pour ce produit.

Le PER individuel a été rapidement adopté par les Français, notamment en raison de ses similitudes avec un contrat d’assurance vie, auquel s’ajoute un avantage fiscal à l’entrée. La gestion pilotée, appliquée par défaut, constitue un gage de sécurité et de rendement : les cotisations sont réparties entre le fonds euros et les unités de compte, en tenant compte du profil de risque de l’assuré (plus ou moins ouvert aux risques) et de son âge.

Si la législation actuelle n’est pas modifiée, le PER devrait, au fil des années, s’imposer comme un placement clé pour les ménages, aux côtés du Livret A et de l’assurance vie. Selon le baromètre Amphitéa/Cercle de l’Épargne de 2024, le PER occupe déjà la troisième place des placements jugés les plus intéressants par les Français, derrière l’assurance vie et le Livret A.

La mauvaise allocation de l’épargne est une vieille antienne. Raymond Barre et René Monory le soulignaient déjà dans les années 1970. Les Français sont réputés pour privilégier les produits de taux liquides, bénéficiant d’une garantie en capital et, si possible, exonérés de prélèvements obligatoires. Ce comportement ne les différencie pas des Allemands ou des Italiens, mais il contraste avec celui des Américains, Britanniques ou Néerlandais, naturellement plus enclins à investir dans des placements en actions. La sécurité et la liquidité figurent parmi les priorités des épargnants français. Faut-il vraiment les en blâmer ?

La moindre propension des Français à investir en actions s’explique également par la faiblesse des fonds de pension dans le pays, la priorité ayant été donnée en 1944 au système par répartition pour financer les retraites. Les Français sont néanmoins des épargnants pragmatiques, capables de faire évoluer leurs choix de placements en fonction de leurs rendements. Ainsi, dans les années 1980, ils ont plébiscité les SICAV monétaires qui offraient, à l’époque, des rendements dépassant 5 %, avant de se tourner massivement vers les fonds euros de l’assurance vie. En 2023, ils ont renoué avec les dépôts à terme, qui proposaient alors des rendements attractifs. Par ailleurs, ils ont repris goût à la bourse, notamment via la souscription de parts de fonds indiciels cotés (ETF). Depuis l’épidémie de COVID, le nombre de jeunes actionnaires a significativement augmenté.

L’épargne est une affaire trop sérieuse pour évoluer au gré des vents. Elle s’apparente à un tanker : elle avance lentement, mais elle n’est pas immobile.

L’épargne provient des revenus des ménages, du fruit du travail. Elle représente une renonciation à la consommation, un effort, voire un sacrifice. Les ménages doivent rester libres de choisir leurs placements. Forcer l’orientation de l’épargne revient à imposer une taxe déguisée. Faute de pouvoir financer directement sa politique économique, l’État s’en remet ainsi aux épargnants.

La France est déjà championne du fléchage de l’épargne, notamment avec le Livret A et le LDDS. Mais faut-il aller encore plus loin en créant, par exemple, un Livret Industrie ou un Livret Défense ? Pourquoi pas un Livret Agricole ou un Livret Restaurant ? Cette multiplication de produits fléchés pourrait finir par brider la liberté des épargnants et fragmenter inutilement l’épargne.

Plutôt que de jouer un rôle d’intermédiaire permanent, les pouvoirs publics devraient s’attacher à faciliter l’accès des épargnants aux fonds non cotés et aux obligations d’entreprise. Une approche plus ouverte et moins directive permettrait de mieux mobiliser l’épargne au service de l’économie réelle.

Depuis 2018, la France a connu une stabilité de la fiscalité en matière de patrimoine. C’est suffisamment rare pour être salué, mais cela ne justifie en aucun cas une augmentation des impôts en 2025. La discussion autour du projet de loi de finances pour 2024 a donné lieu à une surenchère fiscale préoccupante.

Il est essentiel de rappeler que 70 % des Français épargnent et que les revenus ainsi mis de côté ont déjà été soumis à l’impôt. Taxer lourdement l’épargne reviendrait à priver le pays de capitaux indispensables, à freiner l’investissement de demain et, par ricochet, à compromettre l’emploi d’après-demain.

L’épargne accompagne l’économie depuis ses débuts. Elle est au cœur des dynamiques économiques et sociales, jouant un rôle central dans l’allocation des ressources et la stabilité des économies. Son histoire traverse les âges, des premières accumulations dans les sociétés agraires aux formes sophistiquées de l’épargne moderne, en passant par les bouleversements des révolutions industrielles et financières.

Les origines de l’épargne

Les premiers instruments d’épargne prenaient la forme de graines, d’outils ou de bétail. Cette épargne primitive était motivée par la nécessité de faire face aux imprévus (sécheresses, maladies) et de préparer les saisons futures. Avec l’invention de la monnaie, vers 3000 av. J.-C., l’épargne prit une nouvelle dimension : elle n’était plus uniquement matérielle, mais monétaire, facilitant ainsi les échanges et l’investissement.

Au Moyen Âge, l’Église catholique prônait une méfiance envers l’accumulation excessive, qu’elle associait à l’avarice. Toutefois, l’épargne restait une pratique courante parmi les classes laborieuses pour se prémunir contre les périodes difficiles. Les monastères et les églises servaient parfois de lieux de dépôt pour les économies des fidèles.

L’épargne marchande et l’émergence des banques

Avec le développement des villes et du commerce, les marchands commencèrent à épargner sous forme de liquidités et de biens, ce qui favorisa l’émergence des premières institutions bancaires au XIIIe siècle. Les lettres de crédit devinrent à la fois des moyens d’échange et de réserve. En Italie, les premières banques, notamment celle des Médicis, virent le jour.

La Renaissance marqua un tournant : l’épargne ne fut plus seulement un acte de précaution, mais devint un moteur de l’investissement. Les familles bourgeoises accumulaient des richesses pour financer des expéditions, des manufactures et des infrastructures. Les grands explorateurs, comme Christophe Colomb, furent soutenus par l’épargne privée de mécènes et de marchands. Les États commencèrent également à émettre des emprunts, encourageant les particuliers à épargner sous forme d’obligations.

L’épargne à l’ère de l’industrialisation

Avec l’industrialisation, les besoins en capitaux se multiplièrent, nécessitant un recours accru à l’épargne des ménages. Les ouvriers et employés commencèrent à mettre de côté de petites sommes, souvent dans des institutions nouvellement créées, comme les caisses d’épargne. Les bourses se développèrent pour financer les entreprises.

Les grandes guerres des XIXe et XXe siècles transformèrent l’épargne en levier de financement pour les États. Les campagnes de souscription d’emprunts nationaux mobilisèrent l’épargne des citoyens pour soutenir l’effort de guerre.

L’épargne moderne et ses évolutions

Après la Seconde Guerre mondiale, la croissance économique permit aux ménages de diversifier leur épargne. Elle ne se limitait plus à faire face aux imprévus, et visait également à financer des projets de vie (achat immobilier, études, retraite). Au XXIe siècle, l’épargne est omniprésente : en 2024, les ménages français détenaient plus de 5 000 milliards d’euros d’actifs financiers et mettaient de côté près d’un cinquième de leurs revenus.

L’épargne épouse son époque. Elle est désormais connectée, digitale et de plus en plus durable. Les plateformes en ligne et les fintechs simplifient l’accès aux produits d’épargne, tandis que les applications mobiles permettent un suivi en temps réel. La gestion d’actifs recourt de plus en plus à l’intelligence artificielle pour optimiser les placements. Les cryptoactifs, malgré leur caractère hautement spéculatif, se sont imposés comme des investissements populaires, notamment auprès des jeunes. À l’avenir, les monnaies digitales des banques centrales pourraient révolutionner la sphère financière.

L’épargne face aux enjeux de demain

Avec la montée des préoccupations environnementales, l’épargne s’oriente de plus en plus vers des investissements durables. Les obligations vertes, permettant de financer des projets respectueux de l’environnement, sont désormais intégrées dans les fonds euros. De plus, les épargnants peuvent opter, dans leurs contrats d’assurance vie ou leurs PER, pour des fonds socialement responsables.

Enfin, un enjeu crucial reste le vieillissement démographique. Dans les années à venir, l’épargne sera appelée à jouer un rôle essentiel dans le financement des retraites et de la dépendance.

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