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Retraites complémentaires, le casse tête de la revalorisation

Retraite 4 février 2019

Le 1er janvier dernier, les pensions de base ont été revalorisées de 0,3 % faisant suite à une augmentation de 0,6 % pour les pensions AGIRC / ARRCO intervenues le 1er novembre dernier. Depuis 2016, les pensions des complémentaires AGIRC / ARRCO étaient revalorisées selon les termes prévus par l’Accord National Interprofessionnel de 2015. Leur augmentation était fixée au taux d’inflation moins un point. De ce fait, en 2018, la hausse a été limité à 0,6 point.

Cet accord étant devenu caduc, des négociations se sont engagées sur cette question  le 31 janvier au siège parisien du Medef, où étaient réunis représentants des syndicats et du patronat.

Logiquement, dans le nouveau régime unifié, la revalorisation devrait s’effectuer en fonction de l’évolution des salaires. Celle-ci peut toutefois être minorée par un « facteur de soutenabilité », pour tenir compte de la situation économique et démographique. Ainsi, la hausse pourrait être égale à l’évolution des salaires moins un point.

Selon des projections fournies par les services techniques du régime, l’Agirc-Arrco disposerait de réserves équivalentes à six mois de pensions jusqu’à seulement 2023 ou 2024. En allant au-delà d’un point, selon les projections réalisées par les parties prenantes,  permettrait en revanche au régime de conserver durant quinze ans les réserves exigées. Selon le scénario économique retenu : c’est 1,072 point dans le plus optimiste (qui repose sur les hypothèses du gouvernement), 1,165 dans le scénario intermédiaire, et 1,275 dans le scénario le plus pessimiste (hypothèses de la Commission européenne).

Les négociations devraient également traiter d’autres sujets avec en plus en perspective la fusion des régimes prévue par le Gouvernement. Les partenaires sociaux pourraient également aborder les taux de cotisation, la valeur d’achat du point ou encore les modalités du nouveau bonus-malus. La CFDT, qui, en janvier, avait relancé dans nos colonnes le débat sur l’opportunité de ce dispositif entré en vigueur le 1er janvier, a indiqué qu’elle mettrait le sujet sur la table lors de la prochaine réunion.

Dans tous les cas, le pouvoir d’achat des retraites complémentaires pourrait s’éroder dans les prochaines années posant la question implicite de l’âge de départ à la retraite qui fait donc toujours débat.

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