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Le Coin des Epargnants du 5 décembre 2020

Epargne 5 décembre 2020

« l’épargne française doit être une composante importante du financement des investissements réalisés en France. Il faut qu’elle soit présente, active et participante ». Valéry Giscard d’Estaing

Le tableau financier de la semaine

 Résultats 4 décembre 2020Évolution Sur 5 joursRésultats 31 déc. 2019
CAC 405 609,15+0,20 %5 978,06
Dow Jones30 218,26+1,03 %28 538,44
Nasdaq12 464,23+2,12 %8 972,60
Dax Allemand13 298,96-0,28 %13 249,01
Footsie6 367,58+0,25 %7 542,44
Euro Stoxx 503 539,27+0,33 %3 745,15
Nikkei 22526 751,24+0,40 %23 656,62
Shanghai Composite3 444,58+1,06 %3 050,12
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures)-0,31547 %+0,032 pt0,121 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures)-0,550 %+0,039 pt-0,188 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures)0,973 %+0,121 pt1,921 %
Cours de l’euro / dollar (18 heures)1,2142+1,54 %1,1224
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures)1 834,740+2,64 %1 520,662
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures)48,900+1,37 %66,300

Pause en Europe et records à New York

Après plusieurs semaines de fortes hausses, les marchés « actions » se sont mis en mode « pause » cette semaine, du moins en Europe, ballotés entre les résultats décevants de l’emploi américain et les incertitudes sur la mise en place de la vaccination de masse. La bourse de New York continue de battre record sur record, faisant toujours fi des menaces et voulant croire à un vigoureux rebond en 2021.

L’augmentation rapide de l’endettement aux Etats-Unis et la ligne plutôt keynésienne du futur gouvernement de Joe Biden ont favorisé la hausse des taux. Une remontée de l’inflation est également attendue par le marché, ce qui peut conduire à expliquer en partie la hausse des taux de dettes souveraines. L’euro profite de la situation pour s’apprécier et pour passer au-dessus du cap de 1,2 dollar, ce qui n’était plus arrivé depuis la fin du mois d’avril 2018.

Un compromis est intervenu, jeudi 3 décembre, au sein de l’Opep+, rassemblant les Etats membres de l’organisation et plusieurs pays producteurs non-membres comme la Russie, sur une augmentation progressive de sa production. En vertu de cet accord, la production ne sera plus réduite que de 7,2 millions de barils par jour à partir de janvier, contre 7,7 millions de barils par jour actuellement. Cet accord a entraîné le rebond des valeurs pétrolières comme Total. La poursuite de la régulation de la production a contribué à la poursuite de la hausse du prix de pétrole Brent qui sur un mois gagne 22 %.

En Chine, les indices des directeurs d’achat se sont améliorés en novembre, dépassant les attentes des investisseurs. Au Japon, les PMI manufacturier, composite et du secteur des services sont également en hausse tout en demeurant en dessous du seuil critique de 50. Aux États-Unis, en revanche, l’ISM manufacturier a enregistré une baisse significative et plus marquée qu’attendu. Le PMI Markit est resté stable. Dans le secteur des services, l’ISM a fléchi mais le PMI s’est amélioré.

Des créations d’emploi en retrait aux Etats-Unis

En novembre, l’économie américaine a créé 245 000 emplois, contre 648 000 en octobre et 5 millions en juin. L’agence Bloomberg anticipait 460.000 emplois. Malgré tout, le taux de chômage a baissé de 0,2 point, à 6,7 %, en recul de 8 points par rapport à avril. Il demeure toujours supérieur de 3,2 points à ce qu’il était en février (3,5%). Le nombre de chômeurs s’élève à 10,7 millions, soit 4,9 millions de plus par rapport à son niveau de février. Le nombre de chômeurs de longue durée (ceux sans emploi depuis 27 semaines ou plus) a augmenté de 385. 000 à 3,9 millions, soit 36,9 % du total des chômeurs. Le ralentissement intervient dans un contexte de reprise rapide de l’épidémie et de report de l’adoption d’un plan de relance. Plus de 100 000 personnes sont aujourd’hui hospitalisées dans le pays ; le nombre de nouveaux cas par jours atteint près de 250 000.

Les secteurs les plus dynamiques pour la création d’emploi restent la construction résidentielle, la santé ou le transport-logistique, tandis que d’autres sont pénalisés par des mesures de restriction de circulation, qui frappent désormais la moitié des Etats. L’hôtellerie, qui a subi les plus importantes pertes d’emplois durant la pandémie, n’a créé que de 31 000 postes en novembre tandis que le commerce de détail en a perdu 35 000.

Les consommateurs américains semblent réduire fortement les achats dans les commerces en privilégiant le e-commerce. Ainsi, durant le Black Friday, la fréquentation des magasins physiques a chuté de 52 %.

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