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Le Coin des Epargnants du 24 avril 2020 : vivement demain ou après-demain

Epargne 24 avril 2020

Le tableau financier de la semaine

  Résultats 24 avril 2020 Évolution Sur 5 jours Résultats 31 déc. 2019
CAC 40 4 393,32 -2,35 % 5 978,06
Dow Jones 23 775,27 -1,93 % 28 538,44
Nasdaq 8 634,52 -0,18 % 8 972,60
Dax Allemand 10 336,09 -2,73 % 13 249,01
Footsie 5 752,23 -0,60 % 7 542,44
Euro Stoxx 50 2 809,07 -2,74 % 3 745,15
Nikkei 225 19 262,00 -3,19 % 23 656,62
Shanghai Composite 2 808,53 -1,09 % 3 050,12
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) +0,020 % -0,006 pt 0,121 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) -0,472 % +0,002 pt -0,188 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) +0,595 % -0,015 pt 1,921 %
Cours de l’euro / dollar (18 heures) 1,0798 -0,69 % 1,1224
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) 1 723,990 +2,50 % 1 520,662
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) 21,810 -22,91 % 66,300

Une semaine sans fin

Cette semaine a été marquée par le début du déconfinement dans certains pays comme en Allemagne. Dans d’autres, le temps est à l’élaboration des plans de sortie. Les instituts ont continué à distiller les mauvais résultats économiques, résultats logiques compte de la mise à la cape des économies. En Europe, la lente maturation du plan de sortie de crise a été également jeté un léger froid. Dans ce contexte, le CAC 40 est repassé en dessous de 4 400 points cette semaine et perd ainsi 2,35 % en cinq séances. Les investisseurs ont réagi négativement aux mauvaises nouvelles économiques et à l’absence de décision sur le plan de relance au sein de l’Union européenne. Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont, au mois de mars, baissé de 14,4 % (en données corrigées des variations saisonnières), soit plus qu’attendu. Le PIB allemande devrait se contracter, selon les dernières estimations de 4 % en 2020. L’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne, a atteint son plus bas niveau historique à 74,3 au mois d’avril, conséquence du verrouillage de l’activité et du pessimisme qui prévaut chez les chefs d’entreprises pour les mois à venir. Toutes les composantes ont diminué de manière significative. L’’indice de la situation actuelle a diminué de 13 points, à 79,5, et celui sur les prévisions futures s’est détérioré de 10,1 points, à 69,4.

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont adopté, lors du sommet du 23 avril, le plan de l’Eurogroupe portant sur 540 milliards d’euros et qui entrera en vigueur le 1er juin prochain S’ils se sont mis d’accord, sur le principe d’un fonds d’urgence afin de faire face aux conséquences économiques de l’épidémie, de fortes divergences demeurent sur les modalités et le contenu des mesures de relance. Les 27 ont chargé la Commission européenne de présenter des propositions détaillées d’ici au 6 mai.

L’Allemagne et les Pays-Bas ont jugé que les europabonds n’étaient pas une nécessité compte tenu des enveloppes de crédits disponibles. Angela Merkel a admis que les prêts pourraient cibler des Etats, des régions et des secteurs d’activié particulièrement touchés. Elle a déclaré, dans un discours prononcé devant le Bundestag ; « nous devons nous préparer, dans un esprit de solidarité et sur une période limitée, à verser des contributions différentes, c’est-à-dire plus élevées, au budget de l’Union, si nous voulons que les économies de tous les Etats membres de l’UE puissent se redresser ». Ce discours, sans précédent, est une prise conscience du risque d’effondrement de l’économie européenne et de la responsabilité allemande. La Président de la BCE, Christine Lagarde, a estimé que le PIB de la zone euro pourrait se contracter de 15 %. L’Italie figure de plus en plus comme le maillon faible comme en témoigne l’accroissement de son spread avec l’Allemagne pour l’obligation à 10 ans. Son taux a dépassé brièvement 2 % vendredi 24 avril avant de revenir à 1,8 %. Il était de 1,2 % le 26 mars. La dette de l’Italie pourrait atteindre d’ici la fin de l’année 150 % du PIB.

Du pétrole négatif, une première !

Sur les contrats à terme, le baril du pétrole américain WTI s’est échangé à -37 dollars lundi 20 avril (pour une vente en mai). Après les taux d’intérêt négatifs, nous avons ainsi connu le baril à prix négatif. Cette situation est la conséquence de l’effondrement de la demande, 20 à 30 millions de barils jours en moins sur un total de consommation se situant normalement à 100 millions de barils jour. Elle est également la résultante de la saturation des capacités de stockage.

Malgré la réduction de la production de 10 millions de barils jour décidée par l’OPEP et la Russie, celle-ci excède néanmoins la consommation entraînant ainsi une augmentation des stocks. Avec la raréfaction des zones de stockage, en particulier aux États-Unis, le cours du pétrole coté dans ce pays, s’est effondré au point de ne plus rien valoir sur les marchés à terme. À titre de comparaison, le baril de pétrole valait 114 dollars en 2011.

Au jour le jour le jour, le baril de pétrole BRENT, vendredi 24 avril s’échangeait à 21 dollars le baril en baisse de 23 % en une semaine. A New York, le baril WTI ne valait que 17 dollars en baisse de 8 % sur une semaine.

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