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Auto-entrepreneurs : à quoi ressemble le cru 2014?

Economie 12 septembre 2016

Si le statut d’auto-entrepeneurs semble en perte de vitesse depuis  janvier 2015 et sa fusion avec le statut de la micro-entreprise (Les immatriculations ont ainsi reculé de 21,2 % en 2015) ce statut continue à séduire et reste sur un an le mode de création d’entreprises privilégié.

En 2014, avec 283 500 immatriculations, un créateur d’enreprise sur deux optait pour ce statut (contre 43 % en 2015). Parmi ces nouveaux auto-entrepreneurs, 60 % démarrent une activité dans l’année dont 54 % en guise d’activité principale.  Des chiffres qui s’expliquent notamment par la part importante de chômeurs parmi les auto-entrepneurs. Ainsi en 2014, 28 % des immatriculations sont le fait de chômeurs. La part des chômeurs atteint même 42 %  parmi les auto-entrepreneurs qui font de leur projet leur activité principale.

Le profil des candidats à l’auto-entreprenariats explique également que la faiblesse des moyens investis lors du la consitutiton de leur projet.  En 2014, 50 % des auto-entrepreneurs ont monté des projet sans investissement préalable.  Sans surprise, il convient toutefois de distinguer en la matière les créations en vue d’une activité principale ou de créer une activité de complément. La part des créateurs qui se sont lancés avec un capital tombe à 39 %  pour les seconds quand elle grimpe 55 % pour les premiers.

Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, l’INSEE avait constaté un rajeunissement et une féminisation des candidats à l’auto-entreprenariats. Agés de 38 ans en moyenne (contre 39 ans en 2010), les auto-entrepeneurs de 2014 comptent davantage de jeunes de moins de 30 ans (30 % contre 27 % en 2010). Toutefois seuls 54 % de ces derniers transforment l’essai l’année de leur inscription contre 71 % prami les 60 ans et plus. Par ailleurs, la part des femmes est passée entre 2010 et 2014 de 34 % à 37 %. Cette progression n’est pas propre aux auto-entrepreneurs, puisqu’elles constituaient, en 2014, 38 % des créatrices d’entreprises individuelles classiques (contre 34 % en 2010).

Sur le terrain de la formation, les nouveaux inscrits sont plus diplômés que leur prédecesseurs. 29 %  d’entre eux détenaient, en 2014, un deuxième ou un troisième cycle  quand ils n’étaient que 24 %  en 2010.  La détention de diplômés joue un rôle déterminant dans la capacité pour les créateurs de passer le cap du démarrage puisque 65 % des créateurs diplômés y parviennent contre seulement  52 % par les créateurs sans qualification.

Au même titre que les créateurs d’entreprises individuels, les auto-entrepreneurs n’ont pas encore fait leur révolution numérique et restent peu présents sur la toile.  Ainsi 65 % des créateurs de 2014 qui démarrent une activité de complément sont absents du web et 57 % de ceux qui exercent leur activité à titre principal.  Parmi les créateurs d’entreprise individuelle classique, 61 %  sont absents d’Internet et des réseaux sociaux.

 Lire la note de l’INSEE

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